Interview d'Anastasia A. , russe, doctorante en histoire à Lyon 2..

Pourquoi as-tu décidé de venir faire une thèse en France ?
Je suis russe et j’ai étudié le français depuis le collège. Puis j’ai fait une licence d’histoire à Moscou. Au niveau Master, on m’a proposé de le faire à la fois à Lyon et à Moscou ; j’aurais pu aussi aller au Québec, mais j’ai préféré Lyon, où j’ai continué par un doctorat en histoire sur le « Développement de l’égyptologie russe au 19e siècle : des voyages aux publications scientifiques ».

Quelles ont été les difficultés de ton intégration en France ?
La principale difficulté a été de comprendre le fonctionnement de l’université ; je juge qu’il m’a fallu un an et demi pour mon intégration. Je pense qu’il manque des fiches expliquant les situations et les solutions. Pour ma thèse, je n’ai pas de bourse et je travaille comme professeur de russe et d’histoire et géographie au lycée de l’OL.

Que penses-tu faire après ta thèse ?
Je n’ai pas encore pris de décision, mais j’aimerais continuer la recherche à l’université, ou bien alors aller dans l’enseignement secondaire.