Troisième épisode : le traitement des données…

L'étudiant (E) : J'ai fait des questionnaires et je commence à avoir des réponses…

L'accompagnateur (A) : Vous aviez montré votre questionnaire à votre directeur de mémoire ?

E : C'est-à-dire qu'il ne m'a pas répondu…

A : Il aurait dû vous conseiller et donner son accord. Tant pis. Maintenant c'est fait, il faut s'occuper des résultats…

E : D'accord…

A : Quel était votre échantillon ?

E : Eh bien, j'ai envoyé le questionnaire à 200 personnes. Il y en a 128 qui ont répondu. Est-ce assez ?

A : On ne peut pas le dire comme cela. Tout dépend de votre objectif, de votre population-mère… et du type de traitement que vous voulez effectuer. De toutes façons, 128 réponses sur 200, c'est très bon !

E….  ?...

A : Vouliez-vous faire un échantillon représentatif au plan statistique ?

E : Pas vraiment…

A : Donc, la taille de l'échantillon importe peu. Cela dépend des caractéristiques que vous voulez étudier. Il faudrait faire un tableau pour voir comment se répartissent vos réponses…

E : D'accord. Et après, je présenterai les résultats comment ?

A : Quel logiciel allez-vous utiliser ?

E : Le logiciel X.

A : Très bien. Il va vous sortir les traitements que vous voulez…

E :  …

A : Il y aura d'abord les tris à plat (le nombre de réponses par types de questions proposées) puis les tris croisés (les réponses triées en fonction des variables d'analyse…).

E : D'accord. Je  ne connaissais pas ces mots-là…

A : Donc, vous reprendrez chaque question, et vous mettrez les résultats accompagnés d'un commentaire de votre part.

E : Faut-il que je fasse des annexes ?

A : Le questionnaire complet, l'échantillon et certains tableaux statistiques peuvent effectivement être mis en annexes.

E : C'est tout ?

A : Bien sûr, il y aura ensuite votre discussion des résultats (c'est-à-dire ce qu'ils apportent par rapport à vos questions de recherche de départ) et vos conclusions. C'est là ce qui intéresse le lecteur ! c’est la partie la plus importante !

E : D'accord. On verra cela ensuite.

A : C'est cela. On se reverra si vous le souhaitez, sur le texte de vos conclusions. Bon courage !                   

A suivre…

(Tout rapport entre ce dialogue avec la réalité serait… volontaire !).