M
arie-Antoinette
Accompagner les étudiants, c’est non seulement leur apporter une aide intellectuelle de qualité mais créer des liens et les « accompagner » quand ils ont un coup de cafard, quand ils se posent des questions sur leur orientation, quand ils ont des difficultés avec leur tuteur de stage. Bref, être là pour les écouter et pour leur remonter le moral, c’est aussi « faire un skype » simplement quand ils ont besoin de parler.
Bernard D.
Accompagner les étudiants du CPU c’est s’ouvrir à l’altérité. Chez l’autre, je ne suis pas chez moi mais je peux me tenir à coté en juste présence : attention, écoute, patience, persévérance. C’est un voyage à deux en terre inconnue où l'étudiant demeure le guide , une rencontre inattendue, une expérience humaine, une relation qui doit toujours rester ouverte et ouvrante.
Chantal
N’ayant pas vraiment accompagné individuellement d’étudiant (nouvelle venue au CPU) j’ai du mal à évaluer l’accompagnement nécessaire.
Pour des médecins étrangers à diplôme non européen (Afghanistan, Iran, Haiti) les demandes sont parfois des demandes d’information sur l'orientation vers une autre profession de santé, de recherche de stage, d’aide pour des lettres de motivation ou de dossier d’inscription.
L'envoi de documents ou d’adresses de sites internet pour informations ou formations, leur simplifie le travail. C’est parfois compliqué pour eux (et pour nous…) de trouver le bon formulaire ou le bon lien.
Il me parait utile de les épauler au cours de rencontres informelles, d'avoir avec eux une réflexion commune sur ce qui est possible ou souhaitable, de les remotiver, de leur redonner confiance.
Elisabeth O.
J'ai à coeur de faire aimer aux étudiants notre belle langue.
Mon objectif est de leur donner envie de l'apprendre ou à mon niveau, en B2, de les motiver pour qu'ils perfectionnent leurs acquis.
Yves B.
Pour moi, l’accompagnement a deux aspects principaux :
- Développer une relation avec un étudiant d’une autre culture et lui faire partager notre culture française, dans la mesure où il en est demandeur. La différence générationnelle doit être bien intégrée.
- Aider l’étudiant dans la rédaction en français de son travail. L’étudiant doit rechercher au maximum l’aide universitaire pour la partie réellement académique ; le travail du bénévole du CPU est une aide à la relecture sur le plan de la langue française, sans trop interférer sur le fond du travail de l’étudiant, qui doit répondre aux exigences académiques et justifier le diplôme qu’il obtiendra.
NB : Ma réponse porte plus sur le rôle du bénévole que sur le rôle du CPU en général.
3 à 5 lignes, c’est très exigeant ; cela conduit forcément à un raccourci du message.
Paola F.
Ma suggestion : Plus d’activités culturelles : visites de Lyon, musées, et pourquoi pas organiser un déjeuner ou même un diner où chacun apporte un plat de son pays en quantité limitée bien sûr ou donne une recette qu’un bénévole pourrait faire (maximum 10/12 participants par repas)
Pierre J.
J’aurais préféré que l’on me demande « … peut accompagner … » et non « doit accompagner » !
Depuis 13 ou 14 ans que j’ai la joie de côtoyer les étudiants internationaux au CPU, je suis très exigeant sur le plan du français et de la tenue, le cas échéant. Je pense en effet qu’il n’y a pas un français ‘bas de gamme’ à enseigner aux étrangers et qu’il y a un minimum de tenue à exiger sur la façon de se conduire dans le respect des us et coutumes françaises.
Ceci ne m’empêche pas d’être bienveillant, empathique et compréhensif, conscient des difficultés qu’ont les étudiants déracinés pour affronter la solitude. C’est pourquoi je n’hésite pas à les sortir du cadre de travail austère dans les salles du CPU pour leur proposer des repas festifs à la maison.
En ce qui me concerne, j’avoue ne pas avoir d’avis sur la question , peut être parce que prenant en charge uniquement des débutants non inscrits à l’université. La lecture de la Charte m’a ouvert les yeux sur l’ampleur de l’aide du CPU aux étudiants.