Evolution 2021-2022
Après un début difficile, les inscriptions d’étudiants au CPU ont grimpé un peu en décembre janvier, mais elles se sont stabilisées à un peu plus de 300, alors que nous étions habitués à en recevoir entre 400 et 600 les années antérieures (hors COVID).
Parmi eux, et sans changement, un tiers de garçons pour deux tiers de filles.
La moyenne d’âge a grimpé aussi de 28 à 39% pour les 25-35 ans et de 14 à 27 % pour les 30-35 ans. Sans doute parce que la France a reçu moins de nouveaux arrivants l’an dernier.
Comme on peut s’en douter, les étudiants asiatiques ont été moins nombreux, laissant leur place à quelques étudiants supplémentaires Erasmus, européens ou sud-américains. Beaucoup d’étudiants sont venus de grandes écoles, principalement de l’EM-Lyon. Leur demande portait principalement sur un apprentissage du français à partir de zéro ; car leurs cours étaient en anglais ; mais comme leurs horaires variaient bien souvent d’une semaine à l’autre, la plupart ont été pris en charge individuellement par nos enseignants.
En revanche, ceux qui venaient des universités demandaient davantage un suivi et une relecture individualisée de leur Mémoire ou de leur thèse.
Transversalement, des cours collectifs ont rencontré le même succès qu’auparavant : grammaire par zoom, méthodologie universitaire, expression écrite, préparation de DELF B1 ou B2.
Enfin, beaucoup ont apprécié les minigroupes de conversation française : C’est le lieu très apprécié où se lient bien des relations durables entre étudiants et bénévoles.
Quant aux demandeurs d’asile, ils ont représenté 20 % des effectifs. La plupart ont démarré au CPU sans connaitre un mot de français, mais ils ont progressé rapidement, grâce au savoir-faire de leurs enseignants du CPU, à la forte motivation de leurs élèves … et aussi parce que 66 % d’entre eux déclarent avoir déjà obtenu un niveau universitaire Bac+2 ou plus dans leur pays d’origine.