Le Français tel qu’on le parle au temps du coronavirus

 

Marie-Antoinette nous propose les expressions "tarte à la crème" apparues pendant la pandémie

En septembre 2021, la rentrée au CPU fut lente en raison de la pandémie.

Quelque part, c’était triste de voir ces visages masqués déambuler tels des fantômes… Mais, pas de souci : port du masque, distance de un mètre, lavage des mains (Nous ne voudrions pas que le CPU devienne un cluster) et autres gestes barrières dont l’acceptabilité est contestée par certains de nos concitoyens.
Et bien sûr, nous sommes venus en habits républicains dont nul ne sait, pas même M. Blanquer, en quoi ils consistent.

La jauge des salles ayant diminué de moitié, du coup, il y a eu peu de cours en présentiel et beaucoup en distanciel (merci à Francis et Olivier de nous avoir formés à Zoom. Parfois, nos cerveaux fumaient… La tension était palpable !). C’est vrai que les bénévoles se sont familiarisés avec ces techniques et c’est clair que les étudiants sont beaucoup plus habiles que nous ! Mais bon ! Après, chacun fait ce qu’il veut. L’essentiel est d’apporter une aide efficace aux étudiants et en même temps de les soutenir moralement au quotidien car leur solitude est un vrai problème. Deux étudiants se sont défénestrés à Lyon, ça m’interpelle.

Au CPU, pas de séparatisme ni de communautarisme mais une grande fraternité. La fraternité ça vous parle? Préférez-vous faire société ou le vivre ensemble ? Et voilà. Nous attendons que Jean-Noël nous ponde un texte fort sur le sujet. J’en ai presque fini.

Un grand merci de m’avoir prêté attention. Devant l’inquiétude virale qui s’empare de la société, je ne terminerai ni par le traditionnel « Prenez soin de vous » ni par « Il faut se protéger et protéger les autres » moins encore par la phrase qui terminait presque toutes les célébrations liturgiques pendant le confinement : « Il faut maintenir vive la flamme de l’espérance », mais par « inventons le CPU nouveau».

P.S. : Je ne prétends pas avoir fait une liste exhaustive des mots apparus avec le coronavirus ou des expressions « tarte à la crème ». Qui va relever le défi pour la prochaine lettre infolettre ?


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