Ce qu'en dit le rédacteur en chef

par Bernard H

A l’occasion de la sortie de ce 30eme numéro de l’infolettre du CPU, j’ai le plaisir de vous livrer quelques secrets de fabrication de cette excellente publication dont j’ai l’insigne honneur d’être le rédacteur en chef.

Ces infolettres sont préparées par un comité de rédaction qui se réunit deux ou trois fois avant chaque parution. Au cours de la première réunion, nous choisissons ensemble le thème qui va mobiliser bénévoles et étudiants pour qu’ils puissent s’exprimer dans cette infolettre. Nous nous répartissons ensuite les tâches et faisons appel aux bénévoles pour alimenter les différentes rubriques et articles qui seront publiés.

En qualité de rédacteur en chef, quand les articles et contributions m’arrivent, je procède à un travail de mise en forme et de vérification. J’ai parfois quelques surprises - dont je me passerais volontiers - quand je reçois des textes manuscrits qu'il me faut saisir moi-même sur ordinateur, ou des textes très soigneusement mis en forme avec photos mais dans un format inexploitable pour une publication sur Internet, ou encore des textes mal écrits qui nuiraient à la réputation des auteurs si je les publiais sans correction. C’est un travail qui prend du temps. A force de me voir planté de longues heures devant mon ordinateur, ma charmante épouse est persuadée que je surfe sur des sites de rencontres ou que je lui préfère l'informatique à son agréable compagnie !
Je relis et nettoie les textes et articles reçus pour que les noms propres des étudiants n’apparaissent pas clairement s’ils n’ont pas donné leur accord explicite pour publication et j'essaie d'éviter tout risque d’incident diplomatique en attribuant par exemple la nationalité chinoise à une étudiante taïwanaise parce qu'on ne me l'a pas précisée. Il m'arrive de recevoir des illustrations ou des photos qui ne sont pas libres de droits ou qui posent des problèmes de droit à l’image car l’expéditeur n’a pas demandé l’accord des personnes qui y figurent... J’ai mis en péril, deux fois sans le vouloir, les finances du CPU quand des cabinets d’avocats internationaux nous ont réclamés des indemnités substantielles pour atteinte aux droits d’auteur sur des photos. Ayez donc pitié pour le rédacteur de l’infolettre et pour les finances du CPU ! Ne transmettez jamais de photos ou d’illustrations qui ne sont pas libres de droits ou des photos personnelles sans l’accord des personnes qui y figurent de façon reconnaissable.

A côté de ces quelques affres et transpirations, j’éprouve des moments de bonheur notamment quand je m’enferme dans une petite salle avec Dominique pour réaliser les vidéos de ses leçons, publiées en fin d'infolettre. Nous enregistrons plusieurs leçons à la suite, en faisant une pause entre chaque séquence afin que Dominique ait le temps de changer de pull ou de veste, sinon vous pourriez croire qu’il n'a qu'une veste ou qu'un pull puisque ces leçons sont filmées le même jour mais distillées tout au long de l’année. Je me régale à l’entendre et à le voir dérouler ses leçons d’une seule traite, sans reprises ni retouches avant de les mettre en ligne pour l’infolettre.

Reste enfin le travail de routage qui consiste à mettre à jour le fichier d’envoi à 6.200 destinataires, à traiter les rejets des envois précédents, à retirer les adresses de ceux qui ne veulent plus recevoir ces infolettres (oh les vilains !) et à expédier cette infolettre la veille de la réunion trimestrielle des bénévoles pour que vous la découvriez avant cette réunion.
Je regarde si tout s’est bien passé et je réponds à celles et ceux qui me disent ne pas l’avoir reçue… alors qu’ils sont sur le fichier d’envoi. Puis, je me repose un peu… avant l’infolettre suivante.

Celles et ceux qui veulent rejoindre l’équipe de rédaction de cette infolettre et partager ainsi la joie de suivre de l'intérieur la vie du CPU dans toutes ses dimensions sont les bienvenu(e)s.