Le CPU et l'Ukraine

Des Ukrainiennes au CPU
par Marianne

Dès le mois de mars, par l’intermédiaire du CIEF de Lyon 2, dont le directeur était intervenu lors de notre rencontre de février dernier, le CPU a été sollicité pour accueillir des ukrainiens (et principalement des ukrainiennes) récemment arrivés en France.

L’objectif était de leur apporter rapidement des connaissances de base en français afin de leur permettre de s’intégrer au mieux pour le temps de leur séjour ici.

Pour organiser cet accueil particulier, nous avons principalement échangé avec Natalya, relais de France-Ukraine à Lyon, professeur à Lyon 2 et elle-même d’origine ukrainienne. Nous nous sommes bien sûr mobilisés pour répondre au mieux à la demande, sans réelle visibilité toutefois sur le nombre de personnes concernées et la durée de leur présence à Lyon.

Vous avez été nombreux à répondre à notre appel dans ce sens, merci encore !

Par chance deux formatrices FLE qualifiées ont pu se rendre disponibles en cette fin d’année, et nous avons ouvert 2 cours de niveau débutant qui fonctionnent une ou deux fois par semaine. La taille des groupes est très variable et s’est nettement réduite par rapport au début, en effet certains ukrainiens sont déjà repartis dans leur pays, d’autres ont quitté Lyon, d’autres enfin ont trouvé du travail et ne sont plus disponibles...

Les participantes, qui en général ont fait des études supérieures, sont motivées et ont progressé très rapidement. Deux d’entre elles, Kristina et Marianna, ont répondu à quelques questions (en français et en anglais) sur leur accueil au CPU. Ce sont deux jeunes mamans qui sont ici avec leurs enfants :

Elles ont connu le CPU par les réseaux sociaux et l’intermédiaire de France Ukraine. Elles ont été très contentes de pouvoir dès leur arrivée trouver un soutien pour l’apprentissage du français.

Elles se disent intéressées par la méthode utilisée par leur formatrice, basée sur des repères couleurs avec un travail principalement à l’oral. C’était difficile au départ mais ensuite cela leur a permis assez vite d’être plus à l’aise en français au quotidien.

Kristina espère retourner en Ukraine cet été, si elle estime que ses enfants peuvent être en sécurité. Marianna, qui a de la famille en France, envisage de rester l’année prochaine et peut être de reprendre des études.


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