NOUVELLES D'ANCIENS DU CPU

UN ANCIEN GENEREUX

Il a les épaules taillées comme celles d’un pilier de rugby et un grand sourire aux lèvres, mais il veut rester discret. Après une formation en commerce et ingénierie en Corée, il était venu perfectionner son Français à l'Univeristé Lyon 2 et il était reparti depuis 6 mois.
De passage à Lyon, il s'est arrêté au CPU et nous a déclaré : « Je viens de travailler plusieurs mois en Thaïlande où j’ai bien gagné ma vie. En reconnaissance du soutien que vous m’avez apporté pendant mes études, je suis heureux de vous offrir ces trois cents euros ! ».

Un beau geste de solidarité qui soutient le CPU dans sa mission en faveur des …autres étudiants du CPU ! ----> Pour faire un don au CPU

d'AZERBAÏDJAN, Katya une ancienne du CPU, étudiante en musicologie écrit:

Je n’ai plus du tout pratiqué le français depuis que je suis revenue en Azerbaïdjan, ça fait presque un an! C'est dommage. Mais je vais reprendre des cours de français dans le Centre Culturel Français à Bakou, où j’avais été avant mon départ en France...
La vie en France et mes amis me manquent et je voudrais vous revoir un jour. Je pense que ça serait superbe si je pouvais venir avec quelqu'un, lui montrer la ville et voir les gens qui ont rendu mon séjour en France si agréable!
Je remercie Dieu pour le CPU. J'ai beaucoup profité du temps que j'y ai passé pour les cours de français. C'est un endroit béni. Je regarde souvent les photos prises en France ; elles me rappellent de bons souvenirs.

(Katya a fait un master sur un ballet écrit par un Azeri d'après " un voyage dans le Caucase" d'Alexandre Dumas.)

de CHINE

Zhang (ou Sophie) nous écrit qu'elle a trouvé un job à Shanghai à son retour en Chine.
Sophie avait laissé le souvenir d'une étudiante très sympathique aux bénévoles qui lui ont donné un coup de pouce.

Nouvelles de Zhen, une étudiante chinoise, de passage à Lyon
Quand j’ai quitté Lyon en octobre 2011 après ma première année de doctorat de Science de l’éducation à Lyon 2, je suis partie rejoindre ma mère à Shenyang (Nord de la Chine) car elle avait besoin de moi à cause de sa santé. J’y suis restée environ 8 mois. Pendant cette période, j’ai travaillé dans une agence de voyage qui me demandait de concevoir des activités éducatives pour des voyages scolaires et des rencontres entre écoles en Chine.
Ensuite, j’ai reçu une réponse positive à la demande que j’avais faite il y a longtemps pour émigrer au Canada. Je suis donc partie à Montréal où j’ai obtenu ma carte de résident permanent. Maintenant je suis de passage à Lyon pour régler un petit problème administratif et j’en profite pour visiter les amis du CPU.
J’aimerais bien qu’il existe un CPU à Montréal. En fait, mon projet est de reprendre ma thèse à Lyon dès octobre 2013. Je vous reverrai donc très bientôt !
Salut à tous les amis du CPU !

de TAIWAN :

Béatrice, qui est maintenant enseignante à Taïwan, nous écrit :
J'ai une nouvelle école de plus dans laquelle je dois enseigner; cela m'a donné beaucoup de travail pour la préparation des cours. Cette nouvelle école me demande de faire cours dans 2 classes différentes. Cela est un peu difficile parce que je passe moins de temps dans chaque classe et j'ai peur que les élèves oublient très vite ce qu'ils ont appris avec moins d'heures d'apprentissage par semaine!
Je suis retournée en France en janvier de l'année dernière avec ma soeur et sa fille. Comme ma soeur veut faire du business sur internet avec des produits de soins français (notamment des produits bio), je l'ai accompagnée pour chercher des produits qui conviennent à la peau des asiatiques. Nous avons visité 2 autres villes à part Lyon: Avignon et Paris. Je voulais vous rendre visite, mais le temps ne nous le permettait pas; alors, je m'arrangerai sûrement à mon prochain retour en France pour réaliser ce souhait.
C'est dommage qu'il n'y ait pas d'organisation de professeurs bénévoles telle que le CPU à Taïwan, sinon, je serais volontiers la première à m'y inscrire! J'ai toujours envie de pratiquer cette belle langue qu'est le français et de me perfectionner.

de TAIWAN :
Des nouvelles de Tai Yin

Une ancienne CPU, après être rentrée dans son pays a tâché de s’y s’intégrer après ses nombreuses années d’absence. La Providence l’a guidée dans lechoix d’un métier excellent : celui d’enseignante dans une école fondée par les soeurs ursulines.
Désormais, elle se dépense pour transmettre tout ce qu’elle a reçu jadis en France : sa connaissance de la littérature française, de l’histoire de l’art et de l’archéologie, et surtout l’amour de Dieu qu’elle a découvert au CPU.

de TAIWAN :
Un petit bonjour de Hsin-I
Un bisou ensoleillé à tous mes amis(es) du CPU. Je suis de retour à Taiwan dans le cadre de mes enquêtes de terrain depuis une semaine et je pense beaucoup à vous. J'espère que tout le monde va bien.
Ici à Taiwan le soleil est bien présent, je vous envoie plein de soleil et de chaleur à Lyon et à bientôt.

de COREE :

Bok, commandant de l'armée nous envoie une photo d'elle avec ses élèves de l'école militaire académique de Corée du sud, et nous écrit ceci :
Je n 'ai pas pu souvent vous donner de mes nouvelles, mais chaque fois que je rencontre mes cadets pour leur enseigner le français, je pense très fort au CPU. Actuellement j'enseigne le français 9 heures par semaine. Et pour participer à la fête de la musique 2013 avec mes cadets, on fait des exercices avec la chanson de Martini : "je ne veux pas travailler". Si notre chanson est sélectionnée, on doit aller au village de Serez près de Séoul.
De mon côté je vais bien avec ma petite famille, en me sentant heureuse dans la vie. Si possible dites bonjour de ma part à toutes celles et ceux que j'ai connus au CPU. Merci. Je vous embrasse beaucoup. Bok.

LES TRIBULATIONS D'UNE ETUDIANTE CHINOISE EN STAGE A PARIS :

De Paris, Lili écrit à la bénévole qui l'a aidée et qui continue à le faire par mail :

J'ai commencé un stage dans une agence qui a des échanges commerciaux avec la Chine le 25 février, mais ça ne s'est pas bien passé du tout. Ma patronne était agressive et ne voulait pas respecter la convention de stage. D'après elle, je ne travaillais pas bien et je manquais de motivation si je ne répondais pas à tous ses e-mails et à ses appels téléphoniques en dehors de mes heures de travail, notamment le week-end. Elle me l'a reproché et m'a menacé de ne pas me payer.
Lundi soir, j'ai tout raconté au professeur chargé de me suivre pour ce stage. Je lui ai dit que je ne supportais plus ces conditions de travail et que je voulais arrêter ce stage tout de suite. En fait, mon bureau était le domicile de ma patronne et j'étais seule avec elle. J'avais peur d'y aller le matin. Le lendemain de mon échange téléphonique avec mon professeur, cette femme a appelé mon université et a été très méchante avec ce prof. Je déprimais et je ne savais pas quoi de faire. Je savais que si je ne trouvais pas d'autre stage, je ne pourrais pas retourner à Pékin cet été revoir ma famille.
Heureusement, j'ai envoyé mon CV à une autre entreprise un matin et j'ai eu un entretien l'après-midi. Le patron m'a pris tout de suite. Je vais donc commencer un nouveau stage lundi prochain. C'est une chance dont je suis reconnaissante.
J'ai un petit logement à Paris. Les parisiens sont très différents des Lyonnais. Il y a beaucoup de monde partout et les gens sont stressés et de moins bonne humeur. Je vais profiter du week-end pour découvrir Paris . Merci pour vos conseils pour améliorer mon français, je vais faire des efforts. Moi aussi, je serais aussi très contente de vous revoir.

Une semaine plus tard, Lili écrit :

Ca se passe normalement pour mon nouveau stage, et ça m'intéresse. C'est une agence qui propose des séjours linguistiques et sportifs dans des pays étrangers, ou des séjours scolaires et sportifs dans des écoles privées. Généralement nos clients sont des jeunes qui ont des passions et souhaitent découvrir le monde et apprendre des choses. Je travaille en bilingue, français et anglais.
Je ne voyagerai pas en Europe cet été. Mon nouveau stage va se terminer fin juillet , et je n'aurai qu'un mois pour retourner à Pékin. Je préfère voir ma famille. Une fois par an, c'est très peu et c'est dur.
Franchement, j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer des gens sympa, comme mes profs, comme vous et autres bénévoles du CPU. Mes profs de l'université m'ont beaucoup aidée pour ce problème de stage. Je ne me suis pas sentie toute seule, et j'en ai été émue. C'est mon tuteur de stage qui s'est occupé de toute la procédure de rupture de stage. Il m'a dit que ce n'était pas la peine que cette femme me contacte encore. Tout est fini

J'ai deux copines chinoises. L'une était aussi étudiante au CPU. Elle s' appelle Zhang et son prof était Monsieur Christian(Excusez-moi, je suis pas sûre d'avoir bien écrit son nom).
Nous sommes fières d'avoir été des étudiantes du CPU.
Lili


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