LES OUTILS DE DETECTION DE PLAGIAT

Les outils informatiques de détection de plagiat
par Robert Laurini

On distingue couramment plusieurs formes principales de fraude scientifique dont la falsification des données et le plagiat.
Le plagiat consiste à s’approprier des textes dont on n’est pas l’auteur. Attention, si vous citez bien la source d’un texte, il n’y a pas plagiat, mais si vous l’incorporer tel quel sans mentionner l’origine, il y a plagiat.

Dans les travaux universitaires, pour diverses raisons, certains étudiants, doctorants ou chercheurs sont tentés de faire croire que certains développements sont de leur cru. Mais depuis quelques années, face à ce fléau, ont été développés des outils informatiques qui permettent de comparer votre texte avec les milliards de pages stockées sur Internet. En sortie, ils donnent souvent des taux de similarités avec d’autres textes déjà publiés

Rappelons que de nombreuses universités ont des services s’occupant de détection des plagiats pouvant aller jusqu’à l’exclusion du fautif.

Analysons rapidement quelques logiciels anti-plagiat :

Plagiarism-checker (https://smallseotools.com/fr/plagiarism-checker/) est un vérificateur de contenu dupliqué. Il est accessible en ligne gratuitement par paquet de mille mots.

Plagiarism-detector ( https://plagiarismdetector.net/fr) est un vérificateur de plagiat gratuit sur des paquets de mille mots, et payant au-delà.

Plagscan (https://www.plagscan.com/fr/) est un détecteur de plagiat qui permet de tester l'authenticité de textes. Ce logiciel gratuit est compatible avec de nombreux formats à condition de se connecter via un réseau social.

Plagium https://www.plagium.com) vous aide à vous assurer de l'originalité d'un texte en détectant et en identifiant de possibles plagiats. Son coût est de 4 centimes par page testée.

Scribbr (https://www.scribbr.fr/) a été déclaré le meilleur système anti-plagiat en 2020. Mais compter 14,95 € pour un texte de moins de 7 500 mots.

A titre d’information, la plateforme africaine de suivi des thèse (https://e-memoire.online/) dispose d’un outil de détection de plagiat. Il est réservé aux universités adhérentes.

Une des limites de ce type d’outils est la traduction. En effet, si vous traduisez une portion de texte de l’espagnol au français sans le mentionner, et bien qu’il s’agisse d’un type de plagiat particulier, cette fraude, de type plagiat multilingue, ne sera pas détectée.

Le site (https://www.techjockey.com/blog/top-7-best-plagiarism-checker-software-2019) compare plusieurs de ces outils en langue anglaise mais certains peuvent aussi traiter le plagiat en français.

Attention : en ce qui concerne les images, ce sont les lois relatives au copyright qui s’appliquent.

A titre d’essai, j’ai soumis ce texte à Plagiarism-detector et Plagiarism-checker et tous deux ont trouvé 0% de plagiat ; en réalité, certaines portions de phrases ont été prises telles quelles depuis les sites web concernés et n’ont pas été détectées (en précaution, j’avais mis l’origine !).


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