L'image choisie par les Etudiants


De Han (Taïwan)
Je vais vous révéler aujourd’hui un top secret défense de Taiwan.
Kuai Kuai est un biscuit taïwanais dont le nom signifie « soyez sage ». Ce biscuit croquant et léger est fait de maïs.
À Taiwan, il sert comme un objet de culte. On le pose sur un ordinateur ou sur des machines dont on souhaite qu’elles marchent bien, qu’elles vont « être sages », que ce soit au centre informatique, à l’hôpital, à la police…etc. et même au théâtre.
Il y a différents goûts pour ce biscuit, donc plusieurs couleurs d’emballage.
En général, on préfère la couleur verte, car comme dans la rue, au feu vert, tout circule bien.
Bon, j'en ai déjà trop dit…

 

De Ying (Chine)
Je suis venue en France avec ce drapeau national chinois dans ma valise. Cette action ne signifie certes pas que je suis une nationaliste radicale et extrémiste. Je e collais au mur de ma chambre quand j’habitais seule, pour me rappeler mes racines, d’où je venais et où j’irai. Il me fait toujours souvenir qu’à Lyon et en France, je représente non seulement moi-même, mais aussi le « visage » des étudiants chinois et le niveau cognitif des Chinois de la nouvelle ère. Ce drapeau ravive en moi l’idée que je ne suis pas ici seulement pour acquérir des connaissances et élargir mes horizons, mais aussi pour favoriser les échanges non gouvernementaux entre les deux pays : grâce aux échanges avec moi, les Français peuvent mieux comprendre la Chine d’aujourd’hui ; et, par ce que j’ai vu et entendu ici, ma famille et mes amis connaissent mieux la France et l’Europe ...
En cette ère d’incertitude, nous sommes souvent trop loin de l’origine, et nous oublions pourquoi nous nous sommes mis en route. Un vieil adage chinois prescrit : N’oubliez pas votre intention initiale. Quelle est l’intention initiale ? A mon avis, c’est la recherche du sens de la vie et la réalisation de la valeur de la personne. C’est aussi la protection des membres de la famille et de la patrie. Et cette intention peut se sublimer et aider à travailler dur et à faire de grands efforts pour la prospérité de la nation.
Mon drapeau national représente brillamment mon origine et aussi ma destination.

 

De Miao (Taïwan)
En me promenant dans un parc j’ai croisé par hasard une exposition de chiens Shiba. Cette race est originaire d’Asie. J’adore ces chiens qui ont une forte personnalité. Ils sont fidèles et très protecteurs. Mignons et sages ils sont les amis aussi bien des petits que des grands. J’étais très heureuse de pouvoir les caresser et les câliner. Miao Chen Taïwan

 

D'Anass (Italie)
« L’horloge... pourquoi ? Tout simplement, le temps... je me suis rendu compte que la vie est si brève et si fragile... mais souvent on l’oublie. L’horloge est, pour moi, un peu une obsession parce qu’elle me rappelle que chaque instant doit être vécu pleinement, puisque une fois passé je ne pourrai plus le rattraper » Anass (Italie)

De Chia Hsun (Taïwan)
Une photo prise au centre-ville de la capitale taïwanaise, Taipei. D’après la presse taïwanais « chinatimes ».
Lorsqu’il y a eu une centaine de cas de contamination chaque jour, le centre de contrôle pour la maladie à Taïwan a aussitôt proposé à la population de ne pas sortir sauf pour des raisons impératives.
Par conséquent, la plupart des Taïwanais se sont confinés avec une grande autodiscipline. J’ai choisi cette photo car elle reflète le caractère Taïwanais qui se défend efficacement contre la Covid.

De JoTzu (Taïwan)
C’est un Magnet qui s’attache à mon frigo pour fixer le calendrier, sur lequel est écrite une phrase : «aimer et avancer». J’ai choisi cet objet parce que son dessin est très élégant et vivant. Il me rappelle une attitude de vie que je voudrais conserver. En le voyant, je récupère de l’énergie et du courage pour l’avenir. Comme il colle très fermement et qu’il est très stable, je voudrais, moi aussi, aimer et avancer ainsi : fermement et en étant très stable. JoTzu (Taïwan).

De Marjan (Iran)

 

Cette photo est celle d'une tapisserie au point noué que j'ai commencée il y a très longtemps et que j'ai pu finir pendant le long loisir que m'a laissé le confinement. J'ai choisi la laine comme matériau car j'ai pensé qu'il rendrait bien l'aspect laineux du papillon, un specimen de Attacus Atlas, le plus grand de la création.

De Maria Grace (Mexique)
Voici de petites pochettes mexicaines typiques du Sud du pays, faites à la main par des femmes des peuples originaires. Par leurs couleurs et particulièrement les tissus c’est-à-dire le mode de tissage, elles renvoient fortement à la culture du Mexique. Les patrons sont des symboles forts pour moi car ils me renvoient à ma culture, ses couleurs, particulièrement dans les tissus.
Ni les couleurs ni les motifs, géométriques ou floraux, n’obéissent à une interprétation dominante, chacune les exécutant à leur goût, innovant en utilisant de façon syncrétique les modes du moment pour changer les couleurs, les associations, tout en ne recourant qu’à des couleurs traditionnelles. Ces deux créations datent de l’été 2020, et offrent une nouvelle association de couleurs.
Ces pochettes n’ont pas un usage traditionnel, mais elles sont moins coûteuses que les vêtements qui sont habituellement confectionnés sur ce mode. Elles contribuent de ce fait à faire connaître cet art traditionnel de la broderie, qui est un art vivant, non un art folklorique ou un artisanat relevant du passé.

D'une étudiante égyptienne
La Mode.
Jusqu’en 1990, les années étaient des années très agréables. L’habillement était beau et très classique. Il y avait des différences entre les hommes et les femmes mais les tenues restaient traditionnelles.
Depuis, la vie a changé. Il y a davantage de différences dans les vêtements que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Les habits des filles notamment sont beaucoup plus variés et bizarres. Nous ne pouvons plus échapper à la mode. Nous vivons dans une société qui change tout le temps.
La mode en Égypte ne ressemble pas à celle de la France. Les femmes mettent cependant en évidence leur beauté par leurs habits d’été. Parfois ça choque les autres. C’est un mouvement qui va se développer. Car le monde continue à évoluer. Les filles et les garçons veulent plus de liberté. Et la mode est l'expression de ce désir de liberté.

De Hsi Y. (Taïwan)
Une pratique traditionnelle dans la culture taiwanaise pour trouver l'amour.
Le vieillard sous la lune est un personnage du taoïsme qui détermine les alliances matrimoniales en fabriquant les effigies en terre des futurs époux, qu’il relie ensuite par un fil de soie rouge.
Dans certains temples, on peut s’adresser à sa statue pour solliciter une alliance et demander un fil de soie rouge, un de ceux qu’il porte suspendus au bras.
Il faut alors que le vieillard sous la lune donne son accord pour attribuer le fil rouge à ceux qui le demandent . Mais il lui arrive de le refuser, et en ce cas, il est impossible de l’obtenir.
Il est intéressant de savoir que de nombreuses personnes portent encore aujourd'hui ce fil rouge pour trouver le mari ou l'épouse, pour rencontrer l’amour.
Loin donc de penser que cette pratique est abandonnée aux croyances d'un lointain passé.

De Riho (Japon)
Je suis née à Okinawa, petite ile isolée qui se situe au sud-ouest du Japon. Là-bas, on peut voir la mer de tous les points, cette mer qui entoure l'ile et dont le vent apporte l'odeur salée et iodée. Moi-même, dès mon enfance, j'ai grandi en voyant la mer chaque jour.
Cette mer, ma grande amie, apparaît sous beaucoup d'expressions. Le jour, elle rit à grands éclats en reflétant le soleil. La nuit, elle chante doucement avec la lune tremblante. De temps en temps, lorsque pleure son ami le ciel, elle gémit de colère ou de tristesse. Il arrive que, tout à coup, elle s'emporte et détruise toute chose. Elle est présente partout, constamment. Elle possède au fond de son cœur un domaine où elle ne permet aucune invasion, et son environnement ne change jamais depuis l'origine des temps. C'est ici qu'elle cache ses propres trésors en les entretenant par son écosystème singulier ; elle protège toujours leur richesse exceptionnelle, elle les aime pour l'éternité. C'est en cela que je lui ressemble, et c'est pour cela que l'objet lié à ma personnalité est plus qu'un objet puisque c'est la déesse Mer.

De Leticia R (Mexique)
Cette photo est l'une des dernières prises avec ma chienne, Cocoa.
On a vécu ensemble pendant 6 ans, avant que je décide de venir en France faire un master. J’ai choisi de l’adopter, non pas le premier jour où je l’ai vue, mais le deuxième. Cela faisait six mois que j’habitais toute seule et que j’avais déjà pris la décision d’avoir un chien. Je me suis toujours dit qu’elle est arrivée dans ma vie au moment parfait.
Bien sûr, j’étais consciente de la grande responsabilité d’avoir un chien parce que pour moi il n’est pas question de seulement le nourrir, mais il faut le sortir, le faire vacciner, passer du temps avec.
D’ailleurs, plus précisément, je voulais l’éduquer pour pouvoir l’emmener avec moi partout. Il nous a fallu assister à des cours pendant une année et demie à une académie pour nous entrainer toutes les deux : moi pour savoir comment faire et quoi dire et elle pour apprendre à suivre des consignes et savoir cohabiter avec d’autres chiens et d’autres personnes. Évidemment je me suis habituée à l’avoir à mes côtés et elle me manque énormément. Maintenant, chaque fois que j’ai la possibilité de m’approcher d’un chien et de le caresser j’en profite !
Je remercie fortement mes parents qui m’ont appris à traiter les animaux avec du respect et à être responsable d’eux, ou encore, à les considérer comme quelqu’un de la famille.
Actuellement, Cocoa habite chez mes parents et je peux la voir par vidéo chaque semaine quand je leur téléphone. Pour moi, les chiens sont les animaux les plus sincères, amoureux et loyaux.
Et vous, vous partagez mon point de vue ?

Etudiante de Chengdu
J’aime beaucoup le zoo du parc de la Tête d’Or car il me rappelle ma ville natale Chengdu.
Quand j’étais jeune, j’allais souvent au zoo. Chengdu, est notamment célèbre pour ses pandas. Donc je me suis sentie vite familière avec les animaux du zoo.
La girafe est l’un de mes animaux préférés car elles sont très élégantes. Une fois, j’observais une girafe, puis un couple de français m’a dit « je pense qu’elles sont comme des exhibitionnistes parce qu’elles aiment se faire prendre en photo par les gens ». Je pense que leurs blagues sont drôles, et les Français sont vraiment plein d’humour.
Les girafes ici ressemblent à ma famille, ce qui me rappelle mes parents.

De Luyao, doctorante chionoise
Je m'appelle Luyao G et je suis docotorante en sciences du langage à Lyon 2. Je me suis inscrite au CPU en tant qu'étudiante ayant besoin d'une relecture de ma thèse.
J'ai choisi une photo - ou plutôt deux photos - d'un objet : le jouet luban/ kongming jeu de verrouillage.
J'ai l'occasion d'enseigner la civilisation chinoise dans une institution. Au cours de mes préparations sur la culture chinoise, j'ai rencontré ce jouet magnifique.
Ce jouet est composé de 6 pièces de bois. On les combine sans clou ni colle,mais juste en utilisant la connaissance des mortaises. Ce jouet est bon pour les enfants pour se développer.


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