L'image choisie par les Bénévoles

Henri C.
Amoureux de la montagne et de la randonnée, j’ai une grande reconnaissance pour les chaussures qui m’ont permis d’avoir le bonheur de découvrir le lever du soleil depuis un sommet, parcourir les sentiers de randonnées des Alpes, le chemin de Compostelle, les sentiers côtiers de Bretagne.
Elles étaient essentielles pour tous ces moments de bonheur partagés en famille ou avec des amis.

 

Jean L.
Voici une de mes dernières sculptures, un joueur de flûte. C'est un clin d’œil à mon autre intérêt artistique, puisque je joue moi-même de la flûte traversière. Ça m'intéressait d'essayer de traduire le mouvement asymétrique, que je trouve élégant, de ce musicien. Cette sculpture est en cerisier, arbre qui était il y a des années au milieu de notre jardin et nous donnait beaucoup de fruits. Voici qu'il donne à nouveau d'une autre façon.

Elisabeth O.
L'Ararat
A 5137 m. il touche le ciel après avoir été, du temps de Noé, touché par la vague.
Son arche s'y serait échouée mais j'ai eu beau gratter avec mon piolet et mes crampons, je n'en ai trouvé aucun vestige...
Nous sommes en pays ex-arménien, en Turquie kurde.
Je suis de cœur avec ces peuples qui, comme les Palestiniens et bien d'autres encore, ont été dépossédés de leur Terre.

Bernard H.

Dans ma jeunesse, entre voisins, on s’arrachait les albums de Tintin à la ligne claire et aux scénarios pleins de rebondissements. Nous trouvions dans ce jeune héros, aventurier, courageux et inventif, un beau modèle à imiter. Cela a participé à mon éducation et m’a incité, peu avant mes 77 ans (âge limite pour lire Tintin), à dessiner et à écrire moi-même quelques BD.

Philippe P.
Louveteau attardé ou lecteur précoce de Robinson Crusoé, imprégné de rêves d’autosuffisance, cet objet ne me quitte pas. Pouvoir, en toutes circonstances, compter sur lui, s’il faut couper, décacheter proprement une enveloppe, poinçonner, visser ou dévisser, décapsuler ou plus encore tire-bouchonner, donne une grande confiance.
Songez au désarroi d’amateurs qui se trouveraient, faute de tire-bouchon, dans l’impossibilité de profiter d’une bonne bouteille. Leur smartphone leur dira tout sur l’instrument : son histoire, les avantages et inconvénients respectifs de ses différents modèles, l’existence même de musées dédiés à Barolo en Italie, à Chablis ou à Ménerbes dans le Luberon, … Mais tout « smart »phone qu’il est, il ne leur sera d’aucun secours pour déboucher la bouteille !

Josyane.
Presque 15 mois de confinement, dé-confinement, re-confinement, re-dé-confinement et re-re-confinement.. et pendant tout ce temps, on en parle moins dans les média : beaucoup de naissances ! 3 arrière-petites nièces dans ma famille !

Alors j’ai décidé de me mettre au tricot : c’est créatif (car je modifie toujours les modèles proposés donc les déceptions et les mauvaises surprises sont nombreuses en cours de route ! je ne les photographierai pas !). Il faut de la persévérance pour terminer le travail, on peut rêver (un peu) en tricotant et penser aux personnes qui recevront le cadeau…

Comme j’aime créer et arriver au bout d’une tâche malgré les imprévus, comme j’aime être en relation même quand je suis seule alors j’ai choisi la photo de mon dernier tricot !


Salomé
Voici la photo que je veux vous donner pour me représenter.
J'ai toujours été avec mes lunettes depuis mes 2 ans. C'est un peu ce qui me permet de me définir, au niveau physique surtout, même si j'ai parfois un côté Schtroumpf à lunette !

 

Bernard D.
Mains ouvertes, mains tendues, à deux mains, à mains nues, main dans la main, à pleines mains, petites mains et mains lestes, les mains parlent. Elles ne disent pas l’avenir, elles racontent le passé.
Mains du matin
Mains du matin
Tournant le moulin.
Mains odorantes.
Réveillant les parfums
Et les échos anciens
Enfouis dans ma mémoire.
J’aime à me souvenir
De ces bruits de l’aurore
Des grains versés
Dans le précieux coffret
Du grincement de la roue
Les broyant finement.
Quelques instants plus tard
L’odeur du café fumant
Envahissait la cuisine
Puis se diffusait dans notre chambre
Sonnant à nos narines
L’appel d’une nouvelle journée.

BD Itinérances et traversées

Fabienne E.
Ceci est une gloriette:
Qu'est ce qu'une gloriette ? C'est un petit pavillon ou pergola située dans le parc d'un chateau ou au bord d'une route. Le lieu était propice au repos et a la poésie.
Au bord des routes, cela servait "d'abribus" pour attendre la diligence... Cette gloriette fut dans la propriété de mes parents et transportée dans mon jardin. Beaucoup de souvenirs d'enfance autour de cet objet original et rare; je suis sure qu'il vous plaira.


Jean Paul B.

L’objet de mon identification (à gauche)
Tube métallique conique, percé de trous que j’ouvre ou ferme au moyen des plateaux sur lesquels se posent mes doigts, ou actionnés par des tiges et des clés équipées de minuscules ressorts. Du point de vue mécanique,le système me semble ingénieux .
Mais la principale raison de ma passion pour l’objet, est à chercher dans son chant, devenu le mien.
Son timbre et les possibilités de phrasé du saxo ténor le rapprochent de la voix humaine.


Alice D.

Vase de style 1900, en pâte de verre, typique de l'école de Nancy, en France, avec motif floral de cyclamen, rose mauve très pâle et violine avec du vert sombre teinté de mauve pour les feuilles.
La forme en est gracieuse parce qu'épurée, simple au regard. La pâte de verre est une matière assez épaisse, opalescente, c'est-à-dire à la fois opaque mais qui laisse passer la lumière et rend les couleurs différentes au regard par transparence. C est ce jeu de transparences qui lui confère du charme et un certain mystère.
Le toucher en est très particulier, velouté et soyeux, par différence avec le verre ou le cristal, et appelle à y poser les mains, à ressentir un contact avec la chair des choses. Le motif est gravé en léger relief, à l'acide, selon une technique très particulière, avec beaucoup d' attention aux détails botaniques et aux coloris, souvent très nuancés, dans des gammes de tons en camaïeux.
C'est un objet traditionnel dans la culture française, la technique ayant été conçue pour introduire l'art dans les objets de la vie quotidienne, et répandre assez largement l'esthétique de cette époque. Il est intéressant de penser que le beau est conçu pour n'être plus réservé à une élite. Ces objets utiles peuvent être fabriqués en nombre dans des ateliers mais nécessairement travaillés à la main par des artisans très spécialisés, habiles à créer, inventer un motif ou à reproduire celui proposé par le maître verrier. Ils sont autant artistes qu'artisans, ce qui est aussi une dimension importante de cette activité. .
Le motif floral est aussi un classique de l'art 1900, une constante, pour faire de la beauté à partir des éléments de la flore naturelle, dénotant donc un goût pour la nature, pour l' observation, avec un œil savant autant qu'esthète. Encore un aspect intéressant du mélange des genres.
Sans doute les jeunes gens actuels trouveraient-ils ce style assez dépassé, soit pour avoir vu trop souvent ces objets chez leurs grands-parents, soit parce que cette esthétique leur apparaît poussiéreuse!
Mais nous risquons ainsi d'y perdre des compétences techniques de grande qualité, et peut-être aussi d'y perdre un certain goût.

Paola C.
J’ai trouvé la demande très difficile, car trop de choses me venaient à l’esprit, finalement mon choix s’est porté sur la miche de pain au levain de Lionel Poilâne.
J’ai bien connu Lionel, un ami très généreux malheureusement décédé en 2002, trop tôt. La recette de son pain, qui vient de son père, inchangée, contient 4 ingrédients : farine, levain, sel, eau. Il est cuit dans un four à bois. J’ai souvent visité son fournil, discuté avec le compagnon, accompagnée d’étrangers fascinés par ce savoir-faire, bref un moment de bonheur. Ingrédients de qualité, aucun additif, fermentation lente, cuisson dans un four de briques réfractaires, chauffé avec du bois de récupération, toutes les étapes sont manuelles sauf le pétrissage.
Pour moi il coche toutes les cases. Le pain, quelle que soit sa forme, est un aliment non seulement universel, mais nécessaire. Et puis le pain, ça se partage, en espérant que personne sur terre n’en manque, et que cette photo fera des envieux.

Bernard D.
Marcheur ce sont tes traces
Qui font le chemin et rien de plus
Marcheur il n’y a pas de chemin
Le chemin se construit en marchant
En marchant se construit le chemin
Et en regardant en arrière
On voit le sentier
Que plus jamais on ne foulera.
Caminante, No hay camino Antonio Machado

Pierre J.
MA BOUSSOLE
Etonné parfois de n’être pas passé du polymorphisme initial de l’enfant, au monomorphisme loué chez l’adulte,
Sensible toujours aux vents divers et aux idées nouvelles,
Déstabilisé souvent par les affirmations péremptoires de prétendus leaders sûrs d’eux-mêmes,
J’aurais pu mettre une girouette comme objet lié à ma personnalité.
MAIS j’ai choisi une BOUSSOLE parce que, de fait, je ne change pas ma conduite en fonction de mes sensations superficielles, de mes impressions spontanées, de mes réflexions frivoles ou puériles, telle une girouette jetée comme la graine au gré de l’air qui vole. Et j’ai toujours eu dans ma vie une BOUSSOLE qui s’appelait ‘mes parents, mes formateurs, l’Evangile, le scoutisme'.
Et mes recherches d’activités, de contacts, de distractions, de lectures, de Dieu, ont toujours été orientées par la BOUSSOLE du magis cher à saint Ignace de Loyola, et du mens sana in corpore sano prôné par Pierre de COUBERTIN.
Aujourd’hui encore, je fais confiance a priori à tous ceux qui peuvent me servir de BOUSSOLE, à Elisabeth par exemple, avec laquelle je viens de fêter mes noces de merisier…
Oserais-je, pour terminer, copier Sénèque et écrire que tous les vents me sont favorables puisque, grâce à ma BOUSSOLE, je sais où je vais ?

François de SG.
J’ai choisi cette photo pour les raisons suivantes.
Ces petits soldats de plomb sont des fantassins et cavaliers de l’époque du 2dn Empire, ainsi qu’un camp militaire de campagne avec toute son activité.
- mes deux petits enfants garçons admirent sur la photo les soldats de plomb avec lesquels mon grand-père – donc leur arrière-arrière-grand père – jouait lorsqu’il était petit dans les années 1880 !
- cette collection a accompagné toute ma jeunesse dans une vitrine dans ma chambre familiale
- je l’ai ressortie de ses boites et leur ai transmis à Noël dernier, et mon fils – leur père donc- leur a réalisé une vitrine sur-mesure qui orne maintenant leur chambre d’enfant... entre Goldorack et les dinosaures. Ils se demandent bien comment leur quadrisaïeul a pu garder cette collection en bon état alors que leurs Legos sont dispersés dans toute leur chambre.

Jeanne M.
J'aime beaucoup l'eau et j'y suis comme un poisson dans l'eau! (jardin de Vienne)

 

Paul M.
Une petite chapelle isolée en haute Durance; au fond le majestueux Pelvoux avec ses glaciers étincelants ;
que la montagne est belle en été !


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