Réponses des Bénévoles

De Corine
Le mot clef pour moi est celui de rester concentrée sur ce que je fais, dans les activités, mes rencontres…c’est une posture qui permet d’être Présente ici et maintenant à ce que je vis.
Ne pas me disperser. Ça structure ma journée, me met à l’écoute de ce que je vis et me permet de garder bon moral.
Je profite de ce temps où je suis concentrée pour avancer x choses en attente autant matériellement que personnellement en lien à ma vie quotidienne.
Voilà les ingrédients de mon repas de crise et d’isolement social.
Merci de tous les contacts proposés comme les réunions zoom de bénévoles, çà nourrit le tout aussi.

De Bernard D.
Ma tout doux liste en temps de crise
Ne pas trop écouter les média
Choisir plutôt un bon livre
Marcher, converser
Aller à la rencontre
Sourire et dire bonjour
Oser parler à l’autre
Prendre le temps de l’écouter
Oser aider et se laisser aider
Méditer et vivre l’instant présent
Aimer et se laisser aimer
Faire place à la douceur
Cultiver le Silence
Faire grandir la Présence.

«Rien n’est aussi fort que la douceur. Rien n’est aussi doux que la force véritable.» Saint François de Sales, Saint patron des journalistes.

De Jorge C

 

Une solution trouvée dans nos vies quotidiennes pour affronter au mieux la crise :
ce petit tableau et la légende suivante: "Ce petit tableau nous aide beaucoup lors des classes de notre fille sur le régime virtuel"

 

De Bernard H
De façon paradoxale, le confinement m’a incité à sortir de chez moi tous les jours, non pas pour manifester contre des mesures contestables mais pour marcher, redécouvrir ma ville, ses quartiers, sa diversité durant l’heure de sortie permise. C’est une habitude que j’ai gardée et qui me donne l’occasion de parler à certaines personnes auxquelles je restais souvent indifférent comme des SDF, des personnes solitaires, jeunes ou vieilles, ou des gens du quartier que je croisais auparavant sans m’arrêter.
Une autre idée que j’ai eue a été de vivre plus lentement : pas de précipitation le matin pour répondre aux mails, pas d’urgence pour avaler et mastiquer mon repas, afin de goûter chaque instant de vie, chaque échange, contempler les belles choses et en rendre grâce.

De Pierre J.
Oserais-je avouer que je n’ai cherché aucune astuce pour contourner un problème auquel… je n’ai pas été confronté ? J’ai gardé mon cœur et mon âme disponibles pour me laisser envahir par la vie que m’apportaient mes relations habituelles. Que toute la jeunesse côtoyée en soit donc remerciée ardemment !
Grâce soit rendue au CPU et aux trois jeunes thésardes que j’accompagne : Giulia, sérieuse italienne spécialiste de la Grèce ancienne, Ying, chinoise passionnée par l’éducation et Riho, travailleuse japonaise acharnée et intime de Quinault; toutes trois préparent aussi le C2. Le directeur du CPU, voulant sans doute décupler mes occasions d’aération, m’a de plus demandé de l’aider pour la campagne de distribution de prospectus dans les lieux de vie des étudiants, et je suis impressionné par la motivation et l’efficacité de l’équipe de treize (comme dans le rugby) que nous formons.
Merci aussi aux jeunes créateurs d’entreprise que je ‘parraine’ dans le cadre d’une autre association régionale : Anne, Aude, Amel, Ahmed, Freddy, Maxime, Nicolas, Sylvain, dans la pâtisserie, le vin, les animations par robots, la restauration, la peinture de spécialités, etc.
Ma gratitude va enfin à ceux qu’on appelle les proches et dont je ne saurais oublier l’apport essentiel : Elisabeth, Olivier, Claire, Jérome, Damien et dix petits enfants de cinq à vingt-trois ans.
Comblé donc je suis, n’ayant pas eu à chercher l’ersatz d’astuces temporaires parfois dangereuses lorsqu’une crise se prolonge ! L’homme devenant homme par la relation et les relations -les moines et les ermites le savent bien et le pratiquent tous les jours autant et plus que les foules des Champs Elysées- je célèbre la vie que m’ont apportée tant de frères et de sœurs en humanité ; ils m’ont fourni l’énergie que je pouvais désirer pour continuer mon chemin dans cette vallée de larmes où je fêterai néanmoins comme il se devra le retour à une vie ‘normale’… Deo gratias.

De Jean-Paul B.
Je découvre la télévision que je regardais rarement avant le premier confinement,
Je lis un peu plus de romans et fais une randonnée pédestre à Lyon chaque week end.

D'Elisabeth O.
J'ai pratiqué, dès que possible, les cours en présence (je n'aime pas le mot présentiel) dans les locaux du CPU.
Avec un masque et à distance (je n'aime pas le mot distanciel), avec assainissement des surfaces en fin de cours.
Je pense que les étudiants y ont trouvé leur compte et pour moi, c'est à la fois une satisfaction et une motivation.
Par ailleurs, tout comme mon étudiant mexicain, je me suis donné un peu plus de mal en cuisine et j'y ai trouvé un excellent moyen de relaxation.
Les reportages d'ARTE, les émissions culturelles à la TV, la lecture, la musique, ont pris plus de place dans mes journées qu'habituellement.
Ainsi, j'ai très bien supporté la situation, d'autant mieux que je suis d'une nature casanière. Mes seules sorties dans le monde étaient les cours. Merci au CPU !


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