Les acquis de la période de crise sanitaire

Le Covid source de chemins d’avenir ?

La période de pandémie, il faut le reconnaître, a impacté défavorablement les activités du CPU.
Par exemple, le nombre d’étudiants bénéficiaires et le nombre de cours ont baissé sensiblement ; les rencontres ou repas pris en commun au siège n’ont plus rassemblé les étudiants et/ou les bénévoles comme avant.

De nombreuses actions ont été déployées pour limiter ces impacts négatifs, comme les cours effectués à distance ou les visio-conférences périodiques des bénévoles du CPU. Mais, au-delà d’une simple adaptation, cette période semble aussi avoir produit des acquis et expériences capables de redynamiser les activités du CPU. En voici quelques exemples :
• Certains bénévoles ont consacré du temps à se former au distanciel. Beaucoup, en raison de leur âge ou de leurs habitudes, n’y étaient pas préparés ; à juste titre, ils n’y étaient pas favorables parce que la richesse du CPU est dans la qualité des relations directes. Mais ils ont ainsi ajouté une corde à leur arc ;

• Plusieurs ont pu profiter plus facilement des enseignements donnés au CPU, et élargir leur savoir, grâce aux conférences d’Yves Livian sur les grands auteurs en sciences sociales par exemple ;

• Les réunions trimestrielles de coordination des bénévoles ont été remplacées par deux réunions zoom par trimestre. Elles sont plus brèves mais peut-être plus diversifiées ;

• Certains formateurs de domaines identiques ont organisé des échanges sur leurs pratiques ;

• Les cours de FLE ont pu être délivrés en distanciel via zoom ou WhatsApp, ce qui n’était pas évident a priori. Des méthodes ont été trouvées même pour des domaines difficiles par nature à enseigner à distance tels que la phonétique. Malgré le « décrochage » d’un petit nombre d’apprenants, cette méthode offre certains avantages comme la possibilité de varier les fréquences en fonction des besoins;

• Sous l’impulsion de Pierre Jacquier plus récemment, la distribution de tracts présentant le CPU a montré son efficacité puisque de nouveaux étudiants ont pu ainsi connaître le CPU et s’y inscrire ;

• Des contacts ont été pris avec d’autres réseaux et initiatives qui poursuivent des objectifs similaires à ceux du CPU, dans le domaine de la solidarité, mais à une échelle plus large et avec davantage de moyens ; tel est le cas de Watizat du Collectif solidarité étudiants ou encore de SOS Tardigrades.

A suivre…




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