Le confinement vécu par des étudiants arrivés depuis peu

D'un étudiant iranien
Nous, les étudiants, nous avions commencé à apprendre le français, à vivre dans un nouveau pays et à apprendre sa culture. L'apprentissage de la langue est en effet important et essentiel pour communiquer et se faire comprendre des autres.
Cette période a été difficile à vivre, car la connaissance de la langue ne se fait pas sans communication, ni relations avec les autres, ce que permet une venue au CPU. Il y a, en effet, au CPU beaucoup d'étudiants de pays différents. Cela m'a permis personnellement de connaître d'autres cultures, mais le confinement a rendu cette relation impossible.
La pandémie du coronavirus a donc eu un effet négatif dans l'apprentissage de la langue française; il n'existait plus de relation directe professeur-étudiants ni de relation directe entre les étudiants.
Dans notre vie quotidienne non plus, nous ne pouvions plus communiquer avec les citoyens français.
En outre, le coronavirus a eu un grand impact négatif sur toutes les relations économiques, culturelles, d’apprentissage, et la relation professeur- étudiant est devenue trop rare.
Nous avons été isolés et cela a rajouté un problème supplémentaire aux autres que nous avions déjà.

D'une étudiante japonaise

Le confinement m’a fait vivre 3 aspects négatifs.
- La première chose, c'est qu'il n’est pas facile pour un étranger de collecter des informations sur le confinement. La plupart des informations sont diffusées en français par le gouvernement français. Mais les étrangers ont besoin de plus de temps pour tout comprendre. Jusqu’à ce que des amis français m’expliquent, je n’ai pas bien compris que le confinement avait commencé à partir du 17 mars et que nous devions avoir l’attestation de déplacement pour sortir.
- La deuxième chose, pour garder ma santé mentale, je me suis souvent promenée pour voir la nature et me changer les idées. Même si je suis sortie, c’était très difficile d’échapper à l’anxiété sans savoir quand prendrait fin le confinement.
- La troisième chose, je n’ai pas pu apprendre le français pendant environ un mois. Heureusement, j’ai pu contacter des professeurs du CPU par email et ils ont proposé des cours en ligne.
L'aspect positif, c'est que j’ai pu avoir des occasions de discuter beaucoup avec ma mère et mes amis au Japon. Je trouve que nous pouvons nous parler confortablement en ligne. C’est très pratique!
Le confinement a réduit aussi les risques d’être infectée par le COVID-19, mais c’était également très dur pour moi.

D'une étudiante albanaise
Le confinement a été une surprise pour nous tous.
Au début, quand j'ai entendu parler du COVID-19, j’ai pensé que c'était très loin de nous. Au fil des jours, le moment est venu où le COVID-19 était là, dans notre ville. Incroyable, étrange mais réel...
Nous avons dû rester confinés chez nous.
Il était inconcevable jusque là de rester si longtemps enfermés, sans la routine quotidienne. Il n’était pas facile de respecter la distance avec les personnes les plus proches. Mais à part la fatigue de ne rien faire et la distance sociale, cet enfermement n'avait rien de très négatif pour moi.
Si je devais mentionner des choses positives, je dirais un sommeil sans fin: je pouvais me réveiller et dormir à tout moment, et je n'avais pas d'autres soucis quotidiens. Je pouvais lire des livres, regarder la télévision et bien d'autres choses similaires, sans limite . Pour le lendemain, je n'avais rien à prévoir...
J'ai commencé alors à entrer dans mes souvenirs, je creusais pour trouver les plus beaux.
Mais,au sujet de mes démarches administratives, par rapport à ma situation en France, j’ai perdu beaucoup de temps et la procédure administrative est repoussée. Il faut que j'attende encore...
J’ai pensé réussir le Delf B2 grâce aux cours du CPU, mais là aussi, les examens se sont arrêtés. Heureusement j'ai continué les cours en ligne chaque semaine. C'est quelque chose d'extraordinaire de constater comme les gens de bonne volonté savent transmettre leur plus belle richesse, leur langue.
Maintenant les jours de confinement sont terminés; deux mois ce fut long. J'ai tiré quelques leçons de cette expérience. L'une d'elles a été d’apprécier le temps en le partageant avec les gens que j'aime le plus .
La vie est si belle et il est inutile de s'attarder sur les petits détails.

D'une autre étudiante albanaise, qui était sans toit ni moyen d’existence.
J'ai trouvé finalement un toit, grâce au bénévolat que je faisais avant le confinement au Resto du cœur. J'ai obtenu mon examen de français de niveau B2 juste avant le confinement. J’avais bénéficié d'une aide financière d'une bénévole du CPU pour passer cet examen auquel je ne pouvais pas m'inscrire parce que je n'en avais pas les moyens.
J’aimerais vraiment continuer les cours par vidéo, mais malheureusement, comme vous le savez, je vis dans la maison d'une dame et je n’ai pas d’espace personnel pour m'isoler. C'est une famille qui a trois garçons qui jouent toute la journée sur Playstation. Ils font beaucoup de bruit, donc je ne peux pas suivre les cours du CPU.
Je veux rester en France et devenir assistante sociale.

D'un étudiant taïwanais
Le confinement, c’est aussi une ‘’bulle de liberté’’ ! Il m’a obligé à limiter ma vie quotidienne et à réduire les rencontres avec mes amis. Mais, de façon inattendue, j’ai eu du temps supplémentaire pour réfléchir à mes relations personnelles et pour me connaître moi-même !
Après le confinement, je peux mieux apprécier l’importance de la famille et de l’amitié.
Bien que j’aie entendu parler d’étudiants étrangers retournant dans leurs pays à cause de la pandémie du Covid 19, j’ai décidé pour ma part de rester en France pour vivre, ensemble avec les Français, ce moment inédit.
Heureusement, quand j’étais seul, le CPU me reliait à la société hexagonale ! .

D'une étudiante australienne
Je suis australienne. Récemment, j'ai décidé de changer de vie et je me suis installée en France. L'arrivée du coronavirus a tout bouleversé. Je cherchais du travail et je me suis trouvée dans une situation difficile. Pendant le confinement j'avais plein d'heures disponibles. Je suis une personne très sociable et le manque de contact humain m’était assez difficile à supporter.
Par chance j'habite avec mon petit ami et ensemble nous nous soutenons et avons trouvé des activités à faire ensemble. J'ai cuisiné davantage, et j'ai trouvé du bonheur dans les petits moments quotidiens.
Heureusement, j'ai eu l'occasion de rejoindre Iwona pour ses cours de français en ligne. On a appris comment est vécu le confinement par les autres. Cela m'intéresse énormément d’autant plus que les autres étudiants n'habitent pas tous en France (USA, Mexique, Sibérie en Russie, Suisse, Pologne, Arabie saoudite, Autriche, etc…).
Le coronavirus pose un problème global, mais si nous restons solidaires nous allons trouver un avenir après cette crise.

D'une étudiante érythréenne
Pendant le confinement, j'ai pu aller marcher une heure tous les jours car j'étais à la campagne et j'ai eu le temps de faire de la broderie. Par contre, les nouvelles m'angoissaient et j'avais peur des fake news. J'avais peur aussi que mes parents ne soient pas avertis s'il m'arrivait quelque chose.
Je n'ai pas aimé voir que beaucoup de personnes faisaient des stocks de nourriture car ils avaient peur d'une pénurie, je les ai trouvées égoïstes. Je n'ai pas aimé cette période, car je n'étais pas libre.
Je pensais que la réalité sanitaire de la France était meilleure, qu'il y avait plus de matériels et de moyens dans les hôpitaux.

D'un étudiant érythréen anglophone, débutant en français. Il s'entretient avec le bénévole qui l'acccompagne une fois par semaine, sur Whatsapp en travaillant à partir d’une vidéo de Linguo.tv pour apprendre le français. Il écrit: "Je peux parler sur Whatsapp et utiliser ce que j’ai appris en français. Mais là où je suis, j'ai un voisin congolais qui ne parle pas l’anglais. Je suis donc seul. C’est difficile. Quand j'étais au CPU je pouvais parler à d’autres en anglais."


THIERNOD'un étudiant guinéen
Mon expérience du confinement a été beaucoup plus positive que négative. En effet, j’avais beaucoup de temps libre. Je l’ai donc consacré à la révision de mes cours, ce qui m’a permis de mieux comprendre. En ce qui concerne ma découverte de la France, j’ai trouvé qu’elle était l’un des meilleurs pays dans la gestion de cette pandémie et que le soutien apporté aux gens et aux entreprises pendant cette période mérite d’être loué.
J’ai aussi reçu plusieurs mails de soutien du CPU et je remercie beaucoup tous ceux qui me les ont envoyés. En somme, le confinement m’a fait comprendre à quel point il est difficile de vivre sans relations !
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D'une étudiante chinoise
Je crois que personne ne veut être obligé de rester à la maison. Moi non plus.
Pour moi, ce confinement est vraiment un moment difficile.
Au tout début du confinement, je n'ai même pas de lieu où je peux rester parce que je viens de déménager de Toulouse à Lyon.
J'avais prévu de faire beaucoup de choses à Lyon, par exemple, prendre des cours de français, prendre mon deuxième vaccin, etc, mais tout s'arrête d'un coup. Le confinement a dérangé mon projet de 2020 ainsi que mon emploi du temps. Et même si j'ai poursuivi des cours à distance chez moi, ce n'est pas aussi efficace que les cours en face à face, à mon avis.
Mais je dois dire que j'ai aussi bénéficié de cette période calme et j’ai pris de bonnes habitudes pendant le confinement. J'avais plus de temps pour apprendre le français et je faisais des exercices tous les jours. C'était le moment idéal pour réfléchir à ce qui est le plus important dans ma vie et à ce que je veux vraiment faire.
Je sais que de nombreux étudiants chinois qui faisaient des études en France ont choisi de retourner en Chine parce que la situation est meilleure en Chine et qu'il y a plus de possibilités de stages.
Maintenant après le déconfinement, nous sommes toujours menacés par le covid-19 et nous sommes dans une époque difficile. C'est la même situation partout dans le monde. Et nous devons tous être prudents, pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons. Je crois cependant que dans cette guerre contre le covid-19, nous remporterons la victoire!

D'une étudiante malgache qui vit en communauté religieuse et suit les cours de la catho ainsi qu'un cours de français à CPU. Elle déclare que pour elle, le confinement n'a pas eu d'impact significatif au quotidien. Par contre, sa principale difficulté a été de devoir travailler seule ses cours pour préparer ses examens. Récemment arrivée en France et n'utilisant pas Internet à Madagascar, elle a dû faire l'apprentissage de tous les outils informatiques à disposition.

D'une étudiante chinoise
A mon avis, le confinement me donne assez de temps pour me reposer. Parce que le rythme de vie ralentit, j'ai l'occasion de résumer le passé et de planifier pour l'avenir.
En revanche, la vue des familles françaises parlant et riant à la maison m'a donné beaucoup envie de rentrer chez moi. La nostalgie de mon pays natal est difficile à calmer.
Pendant cette période, les enseignants du CPU appellent ou envoient parfois des messages pour se préoccuper de ma situation actuelle, ce qui me rend reconnaissante.

D'une étudiante arménienne

Cette épidémie a ses avantages et ses inconvénients. Le virus est originaire de Chine et s'est propagé dans le monde entier. Les gens sont restés chez eux par peur. À mon avis, c'est positif dans le sens où la nature s'est calmée et n'a plus été agressée par les gens. L'air était clair. Pendant ce temps, les gens sont devenus égaux, il n'y avait ni riches ni pauvres. Les gens ont commencé à faire plus attention les uns aux autres. Le monde entier a commencé à s'améliorer.
Le virus est négatif dans le sens où les gens tombent malades et meurent. Ils ont peur de tout et restent chez eux. Je pense que rester à la maison aura un effet très négatif sur les gens. Car si une personne ne travaille pas, ne fait pas de sport et ne respire pas l'air frais, elle commencera à attraper la maladie, prendra du poids, ses nerfs seront perturbés et dans de nombreuses familles il y aura de la violence.
Au début, je ne croyais pas au virus, mais quand je l'ai regardé à la télévision, j'avais peur du nombre de patients et de morts. Mais je pense que les chiffres sont trop exagérés.
Je vis avec ma famille. J'ai un garçon de quatre ans. Il est très difficile de rester à la maison avec un petit enfant. De plus nous n'avons pas de balcon. J'espère que cette épidémie se terminera bientôt et que tout sera pareil comme avant.

D'une étudiante cambodgienne
J’ai trouvé le confinement plus positif que négatif.
En positif. J’ai pu me reposer et éviter tous les risques de contamination. (Éviter la contamination c’est le plus important !.) J’étais aussi très contente d’être contactée par le Cpu.
En négatif. Certaines administrations étaient fermées. C’était très compliqué pour moi parce que j’ai besoin d’aide au niveau administratif. Et je n’ai pas pu lire ou bien comprendre les informations, notamment pour mes problèmes privés.
En fait, le confinement m’a rappelé la période de mes débuts quand je suis venue en France. J’étais en attente de réponse pour mes papiers de demande d’asile.
Finalement, j’ai trouvé que cette période, c’était plutôt bien.
Merci beaucoup à Elisabeth du CPU

D'une autre étudiante cambodgienne, soeur de la précédente et nouvelle au CPU.
Nous n’avons pas su du tout quand nous sommes arrivés que nous devions vivre une période fortement restreinte. Je suis arrivée en France il y a eu huit mois. Malheureusement les quatre derniers mois étaient assez terribles parce que je suis strictement les instructions du gouvernement de vivre toute seule pour une durée assez longue.
Pendant le premier mois et demi, c’était normal pour moi car j’ai trouvé qu’il n’y avait pas eu de grandes différences dans mes habitudes quotidiennes. Pourtant, dès le premier mois et demi passé, j’ai commencé à m’ennuyer et je me suis sentie très triste.
En vivant confinée pendant deux mois, j’en retire personnellement des expériences positives ainsi que des négatives. D’un côté plutôt positif, j’ai appris à faire plus attention à ma santé et à l’hygiène personnelle en prenant l’habitude de respecter les ordres du gouvernement. D’un autre côté, plutôt négative, j’ai perdu du temps à m’attrister, en ayant des pensées négatives et une mentalité renfermée, car je n’ai pas pu sortir du tout sauf pour la sortie strictement permise pour acheter de la nourriture de première nécessité.
Malgré ce que j’ai vécu dans la période de confinement, celle-ci m’a donné des expériences positives mais je crois que nous ne souhaiterions pas la vivre encore longtemps.

D'une étudiante malgache, institutrice à Madagascar.
Ce que j’ai trouvé pendant le confinement.
D’abord ce confinement est un moment pour rester à la maison afin que la maladie ne soit pas propagée partout. Ensuite dans les choses positives, ce que je trouve génial c’est le repas. C’est-à-dire que le confinement nous permet de vivre tranquillement et pas comme à l’ordinaire.
Un autre exemple : quand on doit aller à l’école il faut se réveiller de bon matin pour qu’on soit à l’heure. Et pendant le confinement, je me suis réveillée à 9h.
Alors cela me soulage au niveau et mon emploi du temps. J’ai beaucoup de temps pour faire de la lecture, du ménage, de la lessive. Par ailleurs, je n’ai pas perdu beaucoup de temps pour étudier puisque certains professeurs m’envoient des devoirs sur Internet, des professeurs de l’école Coup De Pouce université autrement dit le CPU, ainsi que de l’Alliance française.
J’ai vu que cette situation nous permet de renforcer la relation avec mes amis. Par exemple je leur ai téléphoné afin d’avoir des nouvelles de mes camarades. Un autre point positif. Pendant ce temps, j’ai regardé souvent les informations de tous les pays. On a aussi du temps pour s’amuser avec les voisins à travers l’Internet. Je peux jouer sur Internet quand je suis fatiguée. Par contre pour moi, je suis exaspérée par le confinement parce je dois rester toujours à la maison. J’en ai assez je voudrais revivre avec d’autres.
D’ailleurs, quand on est confinée, on ne peut rien faire. Je suis toujours sur l’ordinateur. Je trouve que ce n’est pas bon pour ma santé, surtout pour mes yeux qui risquent d’être vite abîmés. Il y a un moment où je voulais aller chez mon amie, mais je ne pouvais pas bouger. Alors ça ne va pas pour moi tout cela, puisqu’on a l’habitude de nous rencontrer Mais à cause de cette situation, cela est limité.

D'un étudiant en médecine cambodgien, père de famille.
D’abord le premier changement négatif c’est que mes enfants ne vont plus à l’école Je dois les aider pour leurs devoirs. Comme je travaille à l’hôpital, j’ai beaucoup de contacts avec des patients de COVID-19 J’ai évité de sortir de la maison et de parler ou de contacter mes voisins ou de faire des câlins ou des bisous à mes enfants, même avec celui âgé de trois ans. Je dois veiller à la prévention strictement, même dans ma maison. Je reste isolé et je porte le masque dans la vie quotidienne. Je n’aime pas, pour sortir, devoir remplir la demande de permission.
Pour les points positifs : Nous avons beaucoup de temps avec ma famille, pour cuisiner par exemple, lire des livres ensemble, et entendre chanter les oiseaux. C’est-à-dire que la nature reçoit moins de pollution du fait des bouchons dûs à la circulation. Et le ciel est toujours clair. J’ai beaucoup appris et retiré des expériences du confinement. C’est surtout la solidarité, mon ambition. Et je dois ralentir mon travail. Car le plus important, c’est la santé. Concernant les bénévoles au Cpu, je dois les remercier. Ils ont pris beaucoup de leur temps pour corriger mes exercices, mes textes, mes rédactions à distance. Cela me permet de gagner beaucoup de temps au niveau des transports. Je n’ai plus besoin d’utiliser les transports en commun. Enfin, grand merci !

De trois étudiants de Blandine
Ils ont tous bien aimé quand leurs professeurs du CPU leur ont proposé de continuer à faire des cours à distance. Recevoir leur message était une présence rassurante et leur a redonné le moral.
Pour certains, ils ont particulièrement bien aimé de se voir par vidéo. Comme cela, ils étaient rassurés de voir que tout le monde allait bien.

D'un étudiant tchadien
Je me suis bien reposé alors qu'avant le confinement j'étais toujours dehors.
Quand je sortais faire les courses, je faisais très attention car il y avait des risques, alors qu'avant je sortais sans faire attention. Grâce à cette période, désormais je suis plus organisé. J'en ai profité pour apprendre des choses.
Par contre, ce que je n'ai pas aimé, c'est que j'étais toujours à la maison et ce n'était pas très intéressant. J'étais souvent découragé.
A cause du virus, j'ai perdu mon petit travail et mes loisirs. Quand je sortais dehors, j'avais peur car la police était très "méchante". Et tout le temps j'étais connecté entre youtube et WhatsApp, j'étais mal à l'aise. Même si du côté positif, j'ai beaucoup progressé pour utiliser un ordinateur.

D'un étudiant syrien: Je suis content d'avoir vu autant de gestes de solidarité pendant le confinement et je suis content de l'état français qui fait son possible pour aider les gens. .


D'un étudiant japonais

Pendant le confinement, j'ai eu le temps de regarder beaucoup de films, j'ai fait du sport en regardant des vidéos youtube, j'ai beaucoup cuisiné et téléphoné aux amis. Le côté négatif du confinement était pour moi le temps que j'ai passé à jouer aux Jeux Vidéos : je jouais trop, environ 5 heures par jour.

D'une étudiante kényane
Pendant le confinement j'ai beaucoup cuisiné et regardé des séries.
Le point positif c'est que j'ai économisé de l'argent comme je ne sortais plus et n'allais plus au restaurant par exemple. Par contre, pendant cette période je ne faisais plus d'activité sportive et cela m'a manqué.
Au début de cette période, j'étais au Kenya pour voir ma famille. Même si là-bas, j'étais en "self-confinement" j'ai pu les voir, mais du coup mon séjour a été écourté, je suis rentrée en France au bout d'une semaine.
Quand je suis arrivée en France après mon séjour au Kenya, j'ai été très étonnée : la France prenait beaucoup moins de mesures que le Kenya. Par exemple, là-bas, on prenait notre température quand on rentrait dans un bâtiment ... j'ai eu peur que la France ne prenne pas le virus au sérieux.

D'étudiantes diverses, des informations transmises par Odile
D'une de mes étudiantes : Points positifs : avoir plus de temps pour soi, réduire ses dépenses; Points négatifs: beaucoup de travail pour l'école, manque de contact social, difficulté pour gérer son temps, le stress et la peur de la situation.
D'une autre de mes élèves. Point positif : Elle a eu beaucoup de temps pour travailler son mémoire et réfléchir à son futur projet. Point négatifs: ne plus pouvoir aller à l'université et ne pas avoir profité du printemps;



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