Interview de Mohamed F. - étudiant égyptien..
Pourquoi as-tu décidé de faire une thèse en France ?
Je suis égyptien et j’ai fait un master en histoire en me spécialisant sur l’époque des Ptolémées. Je voulais continuer en égyptologie dans un pays européen. J’hésitais entre la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne. Mon directeur de thèse avait fait une thèse en France, et c’est la raison pour laquelle j’'ai commencé une thèse en cotutelle franco-égyptienne sur les risques dans la conservation des monuments historiques antiques. Plus précisément, il s’agit de les identifier et d’apporter des solutions pour des monuments anciens situés dans 28 sites différents dans la zone d’El Kharga, située au centre de l’Egypte sur la rive occidentale du Nil..
Comment as-tu connu le CPU ?
Lorsque je suis arrivé à Lyon, un ami m’a conseillé le CPU pour améliorer mon français. Maintenant, j’ai presque fini et j’en suis à l’étape de la rédaction de ma thèse et, pour que celle-ci soit reconnue en Egypte, je dois rédiger en langue anglaise. Mais la convention de cotutelle exige un résumé d’une trentaine de pages en français..
Comment s'est passée ton intégration en France ?
Les premiers jours ont été très difficiles à cause de la langue. Mais maintenant, je m’exprime correctement dans cette langue, grâce au CPU et à ses professeurs. Franchement, je suis très reconnaissant à tous les membres du CPU..
Photo

Photo devant l'un des temples de l'oasis de Kharga dans le désert occidental en Égypte.
(Etude de cas sur lequel porte ma thèse) |