Que faire pour l'environnement ?
réponses des étudiants
Des préoccupations partagées
quelles que soient les origines de nos étudiants.

 

Presque tous les étudiants ont une conscience aigue des problèmes de pollution, de consommation énergétique, de déchets et sont prêts à s'engager ou s'engagent déjà dans de bonnes pratiques personnelles comme :
Pol-Trier les déchets, limiter l’utilisation du plastique
- Se déplacer avec des modes de transport respectueux de l'environnement (vélo, marche, transport en commun)
- Économiser l’eau (douche ou lieu de bain, moins de lessive)
- Économiser l'énergie, l’électricité.

Mais ils sont peu nombreux à mentionner les problèmes d'épuisement des ressources naturelles et des sols, de la diminution de la biodiversité, de la dispartition des espèces...


CHINE
Les problèmes majeurs cités par les étudiants chinois : la pollution de l'air et le traitement des déchets

Une étudiante : En Chine, la pollution de l’air est le problème le plus important. Dans les villes, il y a beaucoup de voitures, donc l’air est pollué par le gaz carbonique. Le gouvernement a fait une loi, pour que les voitures ne sortent pas tous les jours. Elles sortent selon des permis liés à la plaque d’immatriculation.
Par aileurs, les Chinois ne respectent pas toujours la séparation des déchets (déchets alimentaires-cartons-verres-textiles) .

Un étudiant : Je pense que chacun doit privilégier les transports en commun, les vélos partagés, le tri sélectif des déchets, s'abstenir d'utiliser des sacs plastique non-réutilisables et éviter les produits avec trop d'emballage.
Et sur le plan national, il faut s'attaquer au problème de la pollution de l'air et de la gestion des déchets (quasiment inexistante en Chine)

TranspCommUne étudiante : A titre personnel, il est nécessaire de privilégier les transports en commun et la marche à pied, de veiller à la bonne utilisation de l'eau(par ex. réutilisation de l'eau servant au lavage dans les toilettes), de minimiser la consommation de papier(impression via ordinateur, privilégier le recto-verso).
Et au plan national, organiser le recyclage des déchets, et faire un grand effort d'équipement pour la mise en œuvre des énergies renouvelables.
Le sujet de l'environnement est important et mon pays commence à agir.
Mais je suis aussi inquiète personnellement par la déforestation, la pollution de l'air et la protection des animaux.

Une autre étudiante : Afin de protéger l’environnement, je m’engage surtout au tri sélectif. Je tiens aussi à prendre les transports en commun ou le vélo et je n’achète pas de produits qui consomment beaucoup d’énergie.
À mon avis, la mission prioritaire dans mon pays est de lutter contre la pollution atmosphérique. Vu qu’il existe encore de nombreuses usines qui dépendent de l’énergie fossile, les habitants des villes souffrent de l’air pollué 300 jours sur 365 jours par an. De plus, la climatisation est très répandue, ce qui accélère le réchauffement climatique
.

Un étudiant : Pour moi, la question de l'environnement ne peut pas être qu'une « priorité personnelle » tant que tous les pays n’adoptent pas une même politique à son égard. Or certains donnent la priorité aux profits à court terme, beaucoup plus qu'à l’environnement qui relève d'actions à long-terme. Personnellement, il m’arrive de ramasser des plastiques qui traînent par terre, mais pour moi, c’est plus pour un mieux-vivre ensemble que par souci écologique.
Qu'est-ce qui me paraît le plus important à faire dans mon pays ? Je souhaite que mon pays soit plus attentif aux énergies à privilégier et à la manière de les utiliser. Cela concerne le bâtiment, qui évolue beaucoup. Des lieux produisent leur énergie, réduisent les besoins de chauffage, par exemple. La technique et la science peuvent aider, tant pour mieux consommer que pour évaluer et agir sur la santé écologique de la planète.

Une étudiante : Je suis engagée pour la protection des rivières de Chine particulièrement à Canton où il y a beaucoup d'usines industrielles polluantes. Je suis aussi engagée pour la réduction des déchets, car de plus en plus d'habitants dans les grandes villes produisent des déchets. Je crois que la protection de l’environnement urbain est la chose la plus importante pour mon pays.

Autre étudiant : Selon moi le plus important en Chine est d'améliorer l'air et l'eau mais c'est difficile car la Chine est en plein développement et utilise des énergies polluantes.

Une doctorante chinoise : En Chine, quand on fait des courses au supermarché, on utilise le plus souvent des sacs plastiques. On n’a pas l’habitude d’utiliser des sacs en tissu. Ces sacs plastiques constituent une part importante des déchets. Je pense qu’il faut les remplacer par d’autres sacs non plastiques.
En Chine, la pollution de l’air est un problème très grave. L’une des origines de cette pollution est la voiture. Le nombre des voitures en circulation est très important avec des bouchons partout. Je pense qu’il faut réduire le nombre de voitures et encourager les gens à choisir les transports communs.

Un étudiant :
Le tri des verres ne se fait pas en Chine et pourtant c’est très important.
Dans les laboratoires de recherche, on évite le gaspillage du papier et on le recycle. De même on fait des recherches pour utiliser moins de matériaux dans la fabrication. La Chine développe aussi la fabrication de voitures électriques. L’utilisation des climatiseurs est nocive pour l’environnement

Un étudiant :
Pour protéger l’environnement, je dois faire des efforts pour réduire la pollution et le gaspillage de l’eau. Je choisis aussi de prendre les transports en commun quand je sors afin de produire moins de pollution dans l’air . D’autre part, ma famille a l’habitude de réutiliser l’eau : après avoir lavé les vêtements ou les légumes, je réutilise l’eau pour les toilettes ou pour arroser les plantes. De plus, je commence à trier les déchets et je me garde d’utiliser les produits à un seul usage (produits à jeter). D’après moi, ce que nous devons faire immédiatement en Chine, c’est de contrôler et diminuer la pollution de l’air parce qu’elle a déjà apporté beaucoup de maladies.

Un étudiant :
J’utilise seulement les transports en commun pour réduire la pollution de gaz. J’économise l’eau après avoir lavé les fruits et les légumes. Je reprends l’eau pour nettoyer la terre etc. Le plus gros problème en Chine est la pollution de l’air et la déforestation. Donc j’ai participé à un projet qui encourage les gens à planter des arbres. C’est très simple :on peut donner un euro parfois pour rassembler de l’argent pour planter des arbres . Parce que la population est vraiment nombreuse en Chine, pendant les vacances, les gens consomment beaucoup sans réfléchir aux effets .Normalement, ça va prendre longtemps pour trier les déchets. Il faut aussi investir plus de budget et de temps pour réaliser la connaissance de l’environnement.

Une étudiante : Pour économiser l’eau, on peut récupérer l’eau de pluie en utilisant un récipient pour l’arrosage et construire des maisons avec des gouttières. Pour économiser l’énergie, on peut par exemple, quand on part, fermer le chauffage.
Pour la qualité de l'environnement et économiser le pétrole, on peut utiliser moins souvent la voiture, et plus souvent le vélo ou partager sa voiture avec des amis. On peut faire du compost, utiliser différentes poubelles, traiter les fumées, planter plus d’arbres, ne pas fumer. Dans mon pays : Je pense qu’on doit améliorer l’air, il y a beaucoup d’usines qui doivent mieux traiter leurs fumées. Pour les citadins, on doit moins circuler en voiture. Les personnes ne doivent pas fumer en public et ne pas refuser d’utiliser les transports publics.

Une étudiante chinoise de Mongolie : Que fait-on pour l'environnement ?
En Mongolie intérieure, on a planté des arbres pour diminuer les effets d’ensablement progressif lié aux tempêtes de sable venant du désert de Gobi. Les usines ont été déplacées à l’extérieur des villes. La circulation des véhicules est contrôlée. Des normes sont imposées aux entreprises pour limiter la pollution des eaux, de l’air, du sol.
Vu le nombre de personnes, une grande quantité de déchets est produite chaque jour. Dans certains villages, le tri sélectif a été instauré. Mais cette pratique est peu répandue car il est difficile de changer les habitudes. De plus, l’usage des sacs et autres contenants en plastiques est payant. Mais ils sont toujours utilisés notamment pour les repas préparés à emporter. C'est une coutume très populaire.
Personnellement, je n’utilise pas de contenants en plastique et je n’utilise pas de cuisine à emporter. Je fais mes courses avec mon sac comme le faisaient ma mère et ma grand-mère. Dans ma famille, on réutilise l’eau du lavage pour les WC.
Je souhaite qu’il y ait moins de gaspillage d’électricité dans les villes pour l’éclairage, surtout lors de fêtes, comme la fête du printemps où les arbres sont éclairés sur la route, et cela crée de nombreux accidents par éblouissement. Je souhaite que cet argent soit investi pour améliorer la propreté des rues, pour augmenter le salaire des personnes qui nettoient. Je souhaite que la priorité soit donnée au traitement des problèmes de santé et d’environnement.

Une autre étudiante de Mongolie intérieure : Le problème le plus important dans la ville où j’ai grandi est la déforestation. Au fur et à mesure de la croissance de la ville, les forêts, les prairies ont disparu. Le résultat est que les tempêtes de sable ont lieu chaque année et que l’environnement est pollué mais les bâtiments construits sur la terre qu’on a acquise en coupant les arbres sont toujours vides. Personne n’y habite. Le gouvernement ne fait attention qu’au PNB mais ignore l’environnement, c’est un drame.?

COREE
De bonnes pratiques pour les déchets, mais des inquiètudes pour la qualité de l'air

Une étudiante
: En Corée, tout est prévu. Pas de gobelets plastique pour les boissons. Si on achète des plats préparés, on rapporte le plat plastique. Fumer: des endroits spécifiques sont prévus y compris au ski.
L'étudiante reconnaît se montrer moins vigilante ici que chez elle.

Une autre étudiante : En Corée du sud, on fait le tri. Les coréens trient chaque matière et la placent dans des sacs de poubelles spéciaux. On sépare le papier, le verre, le plastique, le métal et aussi les restes de nourriture.
Le défi en Corée, c’est la pollution de l’air. En ce moment, surtout pendant le printemps, on a le problème des particules en suspension, c’est-à-dire les micro-poussières. Elles viennent de l’Ouest de l’Asie (la Chine etc…). A mon avis, il faut qu’on prenne moins la voiture et qu’on prenne plus le vélo. De plus, il faudrait planter davantage d'arbres. Moi, personnellement, je prends le vélo le plus possible si ma destination n’est pas trop éloignée. Sous cet angle, je trouve que les Coréens sont un peu paresseux !!!

JAPON
Une culture du tri et du recyclage et des interrogations sur les sources d'énergie

Une étudiante : Au Japon, avant de jeter les ordures, je dois les trier : plastiques, déchets brûlables, autres déchets, papier, bouteilles plastique, bouteilles en verre, vêtements, carton, papier journal, etc. En France, en général, je trouve qu’on ne fait pas ce tri d’ordures ; ça m’a surprise. Pourquoi trier de cette façon ? C'est pour faire du recyclage, important pour les Japonais. Il y a un mot pour cela, « mottainai », pour dire que si on ne l’a pas fait, ça fait mal au cœur, c’est du gaspillage. Un esprit mottainai existe depuis l'ère Edo. Par exemple, lorsqu’un plat se casse, ou un bout de baguette, on les réutilise après les avoir réparés. Les Japonais pratiquent le recyclage, et je me dis qu’on doit exporter cette pratique dans d'autres pays.
Personnellement, j'utilise toujours des sacs écologiques lors de mes achats. Au Japon, quand on fait des courses, les sacs sont gratuits. Mais je pense que ce n’est pas bien pour l’environnement, donc je ré-utilise le sac plutôt que de le mettre à la poubelle.
Ces remarques d'une japonaise donnent lieu à un commentaire étonné d'une étudiante taïwanaise : "Curieusement, le Japon n’a pas de poubelles dans les rues et les rues sont propres. Chez nous à Taïwan, c’est l’inverse ! Comment arrive-t-on à un tel écart des consciences ? Il en va de la responsabilité personnelle de chacun".

Une étudiante : Le Japon doit absolument changer et réfléchir sur comment produire son énergie. Je pense qu'il vaut mieux investir dans des énergies nouvelles comme le soleil, la géothermie pour ne pas répéter l'accident de Fukushima. Mais pour réaliser cela, il faut beaucoup d'argent

Une autre étudiante: Au Japon, on s'applique à faire des économies d'énergie sur l'eau chaude, en particulier; on ne la laisse pas couler à jet continu. Economie d'eau aussi aux toilettes (japonaises, bien sûr). Des associations encouragent à faire diminuer les déchets. On ne laisse pas tourner les moteurs des voitures, à l'arrêt.

Une autre étudiante : Selon elle le plus important au Japon est d'améliorer la qualité de l'air, d'éviter la déforestation et d'utiliser le recyclage.

Une jeune anglo-japonaise : Je fais le tri des déchets et j’économise l’energie. Le plus important à faire dans mon pays : le tri des déchets et des économies d’énergie .

TAÏWAN
Un lien avec la nature, de la pollution dans l'air, des interrogations sur l'énergie nucléaire, et des innovations pour résoudre les problèmes d'environnement

Un étudiant : Cet étudiant commence par dire « je suis une partie de la nature, et non pas seulement un contrôleur de celle-ci, donc laissons faire la nature ». Puis il précise : J’écris toujours sur le recto et verso des feuilles de papier … Je recours à Blablacar … J’utilise des ampoules plus écolos … A Taïwan, pour boire, je prends des pailles en verre réutilisables.
La viande rouge, plus polluante, est très chère à Taïwan ! De quoi vous dissuader. L’alimentation dépend des religions, certaines plus « vegan » que d’autres selon tel taoïsme particulier…
Le recyclage est pensé à un niveau général plutôt que personnel : une industrie crée des déchets recyclés par une autre industrie, qui crée d’autres déchets recyclés par encore une autre, etc.

Un étudiant : A l’inverse du précédent, cet étudiant ne se sent pas en paix avec la nature. Il voit dans les risques environnementaux un danger de mort. « C’est comme si nous étions en guerre contre la Terre, et du coup elle nous le rend ! ». Il ne fait pas état de pratiques personnelles. Par contre, il estime que l’éducation des tout jeunes enfants à l’école, notamment par rapport aux déchets, devrait être une priorité … Eduquer au bon usage des sacs plastique, des pailles pour boire etc.

Une étudiante : À Taïwan, actuellement, on utilise plus de 60% d’énergie d’origine nucléaire mais, après l’accident survenu au Japon, les Taïwanais considèrent qu’il faut supprimer cette source d’énergie à cause des tremblements de terre fréquents dans notre pays. De plus en plus de personnes parlent des énergies renouvelables. Chacun doit avoir un comportement responsable parce que le monde est de plus en plus globalisé. Nous partageons le même destin et nous ne pouvons pas ignorer les problèmes environnementaux.
Personnellement, j’économise chez moi l’énergie électrique et je prends les transports en commun. Par ailleurs, je pense qu’il est nécessaire de trier les déchets et de les recycler afin d’en réduire la quantité.

Une étudiante : Je fais le tri des bouteilles, des canettes et j’utilise les transports en commun. Le plus important dans mon pays, c'est la pollution, l’énergie, la qualité de l'air et les déchets.

Une autre étudiante : Les Taïwanais vivent dans une petite île où les ressources sont limitées. Ils doivent prendre soin de l'environnement. Un des problèmes majeurs est la pollution de l'air à cause de la circulation et des usines. La qualité de l'air dans la ville est tellement nocive que les habitants commencent à se plaindre auprès du gouvernement. Dans le futur proche, il y aura des nouvelles politiques qui travailleront à l'amélioration de notre environnement.

Une étudiante taïwanaise chargée d'organiser des évènements avec l'ONU et la COP 21 écrit à propos d'une initiative de son pays qu'elle veut promouvoir :
La question du changement climatique est l’un des principaux sujets de préoccupation autant des scientifiques que des mouvements écologistes et des citoyens
En ce qui me concerne, mais sans en faire une obsession, je mange bio parce que cette nourriture est produite avec très peu de pesticide et sans glyphosate. Dans la mesure où je sais qu’il faut 15000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, j'en mange le moins possible. J’évite évidemment d’utiliser des sacs plastiques lorsque je fais mes courses et je recycle tout ce qu’il est possible de réutiliser. Au quotidien, je me déplace avec le vélo d’occasion que j’ai acheté et je n’ai pas de voiture.
Plus largement, je travaille en France pour faire la promotion d’un processus innovant pour la construction de routes, processus mis au point par la société taïwanaise JW Eco-Technology et qui a deux effets très positifs pour l’environnement : d’une part, absorber le CO2 et les particules fines de 2,5 microns dégagées par la circulation et d’autre part drainer, purifier et stocker l’eau qui est ensuite utilisée pour l’irrigation des terres agricoles.
Ce processus est particulièrement adapté à mon pays, Taïwan, où la circulation est très dense et qui est un ensemble d’îles montagneuses soumises à des conditions météorologiques extrêmes avec des pluies souvent torrentielles. Le procédé a la capacité d’absorber une énorme quantité d’eau et donc de prévenir les inondations. La route est ainsi une ‘route qui respire’, l’air et l’eau pénétrant dans la chaussée par des ‘aqueducs’ étroits en haut et larges à la base, qui agissent comme des cheminées : l’air et l’eau circulent sous la surface en béton spécial de la route ; l’eau est ensuite filtrée par une couche de graviers, élimine les polluants de l’atmosphère et empêche la formation de nappes de brouillard.
Sous la route écologique ainsi construite, les polluants sont transformés en nutriments inorganiques par des microorganismes qui créent une sorte d’écosystème souterrain de micro-zones humides favorables aux racines des arbres. Il n’y a plus besoin d’égouts non plus, ce qui réduit les risques de contracter les maladies contagieuses véhiculées par les moustiques.
Que trouver de plus complet pour la sécurité des automobilistes et la conservation de la nature ? Nous avons qu’une seule planète et il est urgent d’agir !

PHILIPPINES
Une étudiante : Je suis très concernée par le problème de l'environnement. Je déplore notamment la passivité de mes compatriotes par rapport au traitement des déchets .


VIETNAM
Un étudiant : L’environnement a un rôle important dans la vie de chaque personne. En revanche, il est de plus en plus pollué par des causes différentes relatives à la déforestation, le manque de responsabilité personnelle, l’industrialisation etc… Pour réduire ces problèmes et empêcher la pollution, je suis contre l’utilisation des produits plastique comme les bouteilles d’eau, les sacs en plastique au super marché. Je préfère les produits recyclables aux produits utilisés seulement une seule fois. En plus les transports en commun sont une bonne solution afin de diminuer le degré de carbone au centre des villes . A mon avis, le plus important dans mon pays est la responsabilité individuelle contre la pollution.

CAMBODGE
Un étudiant : Pour lui aussi, l’environnement est une priorité pas seulement personnelle mais pour tous ! Je n’ai pas grand-chose à dire, écrit-il, si ce n’est que la Nature, c’est moi aussi.
Je suis sensible à ce que l’alimentation ne soit pas exportée ou importée n’importe comment, du fait de la pollution possible liée au transport des denrées « exotiques ». Autrement dit, vive l’agriculture vivrière !
Serait-ce un vœu pieux que de compter sur une éducation de tous les humains qui les responsabilise à la vie de la Terre ? Dans le même sens je voudrais appeler tous les pays à une orientation commune pour une politique qui respecte la Terre.

INDONESIE
Un étudiant Indonésien doctorant à l'ENTPE nous fait part de son sujet de travail : "De Smart City à la Transition Energétique, qu’attend-on de ce phénomène ?".
Cette notion de Smart City vise à rendre la ville plus intelligente, plus automatisée, plus numérique et plus vivante. Elle concerne beaucoup de domaines et de thématiques urbaines : l’énergie, la mobilité, le tourisme ou encore la santé.
Mais cet étudiant se pose la question : Est-ce que la notion de « Smart City» est durable ? On assiste en effet à un enchevêtrement entre la notion de Smart City et la problématique du développement durable, toutes les deux étant au centre de la Transition Energétique. Nous ne sommes pas encore en capacité d'évaluer dans quelle mesure la notion de Smart City, qui s’incarne dans les réseaux intelligents, pourrait répondre aux enjeux de la transition énergétique… À suivre !

ITALIE
D'une étudiante : Cette étudiante italienne se dit concernée par le problème de dépendance énergétique de son pays, mais elle reconnait que beaucoup de chemin a été parcouru récemment concernant le traitement des déchets.

SERBIE

Un étudiant : En Serbie, il existe un problème au niveau des rivières, de l’eau. On n’en manque pas: on est riche en rivières , mais le problème ce sont les mini-usines hydroélectriques qui sont horribles! En premier lieu, c’est une façon de supprimer les habitats de plusieurs espèces d’animaux .Ainsi plusieurs espèces d’animaux vont disparaitre .Si on fait ça à la nature, aux rivières, il ne restera rien de magnifique en Serbie
Une organisation qui lutte contre ça a un certain succès pour le moment. C’est très important d’arrêter ces projets d’usines hydroélectriques et aussi de faire attention à la nature, à tous les autres niveaux. Le but de tout ça, c’est de faire en sorte que les gens achètent des bouteilles d’eau dans les magasins.

RUSSIE
Un étudiant : Je crois que le problème de l'écologie n'est pas considéré comme très important en Russie, à cause des grands problèmes qui concernent l'économie.

BRESIL
D'une étudiante : La situation du Brésil en matière d'écologie est préoccupante en raison de la croissance du secteur agroalimentaire, au détriment de l'agriculture familiale et du massacre des peuples/ethnies d'origine.

ALGERIE
Un étudiant :Dans mon pays, l’Algérie, qui est riche en pétrole mais qui possède aussi d’autres sources d’énergie, je pense qu’il faut revenir aux énergies naturelles comme l’utilisation de panneaux photovoltaïques et aussi les éoliennes pour générer de l’énergie. Par ailleurs, il faut ouvrir des zones de tri et de recyclage des déchets.

TURQUIE
Un étudiant turc est soucieux de la responsabilité des hommes pour les générations à venir ( il faut préciser qu’il a déjà bossé et est papa de 2 enfants ). « Protégeons la nature », c’est fort chez lui !
Si je ne suis pas pressé, je recours aux transports publics.
En Mauritanie où j’ai travaillé quelques années, j’étais choqué par les cartons et déchets que l’on trouvait partout dans les rues !
Il voit les choses à faire au niveau d'un pays de la manière suivante : des mesures politiques donnent les règles à suivre, l’éducation et les écoles mettent en place les réflexes pour que les bons gestes deviennent des réflexes, et ensuite on voit ce qui peut aider à consommer mieux.

IRAN
Une étudiante : Dans les trois villes que je connais, les rues sont propres. On ne jette rien par terre. Mais le tri n'est pas possible (pas de contenants).

SYRIE

Une étudiante : En Syrie, il y a tout à faire. Je confirme, j'y suis allée ! On collecte quand même le plastique, le verre mais pour le compte de particuliers qui en font commerce. Des associations tentent de faire prendre conscience du problème en plantant des arbres.

Un étudiant : Personnellement, je trie mes déchets, j’économise ma consommation d’eau et d’électricité, j’utilise les transports en commun et les vélos. Le plus important à faire dans mon pays est de commencer à trier les déchets au plan national et de favoriser les transports en commun.

GEORGIE
Une étudiante : En Géorgie, dans ma ville, il y a un problème celui des chiens errants; ils vivent dans les jardins publics.
Ce que j'ai fait personnellement : j'ai nettoyé un parc avec mes amis,et j'ai planté des arbres.

TCHETCHENIE
Dans ma ville en Tchétchénie, j'ai fait aussi une journée de travail bénévole pour ramasser les déchets qui polluent les rues,et les cours des maisons. Un autre jour avec mes amis nous sommes allés dans un parc pour couper les branches inutiles et nous avons planté des arbres.

AZERBAÏDJAN
D'une étudiante : Dans mon pays, en Azerbaïdjan, je voudrais que les gens trient leurs poubelles comme en France. Je pense également que les sacs en plastique ne doivent pas être gratuits afin que les gens en utilisent moins et qu'on protège ainsi notre environnement. Je souhaiterais aussi que les gens qui nettoient les rues soient équipés de machines comme en France
.

ARMENIE
Un étudiant arménien : Selon lui le plus important en Arménie est de procéder au recyclage, d'utiliser des énergies propres et de limiter la déforestation qui est actuellement effectuée pour construire plus
.

Le tri des déchets et la propreté de l’environnement sont la base. Pour faire des économies d’énergie et éviter la pollution, l’utilisation de vélos par les étudiants mais aussi le développement des transports en commun dans les villes et dans le pays y contribue.

Un autre étudiant : Il faut économiser l’eau, la récupérer en utilisant un récipient après la pluie et après la vaisselle pour arroser les fleurs avec. Il faut économiser l’énergie en utilisant du chauffage avec du gaz. Je chauffe avec du gaz pas tout le temps pendant la journée. Faire un compost et utiliser les différentes poubelles. Exiger les usines pour les fumées, traitement des fumées industrielles Il faut faire une bonne gestion de la plantation et de la coupe des arbres. Il faut replanter des arbres. Dans mon pays : le plus problématique à mon avis avec tout environnement c’est le problème de l’énergie.

Une étudiante : Nous pouvons économiser l’eau. On peut aussi récupérer l’eau en utilisant un récipient. Pour économiser l’énergie, nous pouvons utiliser le chauffage au gaz, ne pas mettre plus de 20°c et aussi économiser pendant la nuit. Nous pouvons aussi faire du compost et utiliser plusieurs poubelles.
Pour lutter contre la pollution de l'air, demander, exiger le traitement des fumées industrielles des usines. Planter des arbres dans les grandes villes. Bien utiliser le covoiturage.
Qand on replante des arbres, il faut une bonne gestion de la plantation et de la coupe des arbres.
Dans mon pays, le plus grave des problèmes à mon avis, ce sont les déchets. Car ce n’est pas bien organisé.
Et comme partout ailleurs nous avons les mêmes problèmes avec l’eau, l’énergie, l’air, la pollution la déforestation.

OUGANDA
Un étudiant : Mon engagement en faveur de l’environnement est de planter des arbres parce qu’en Ouganda il y a beaucoup de déforestation due à la construction de centres commerciaux et d’usines qui mettent en danger la nature, les animaux et le peuple de mon pays. De plus nous devons sensibiliser les gens aux dangers de la déforestation et à ses effets sur le climat.

 

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