Que faire pour l'environnement?
l
es réponses des bénévoles

Comme les étudiants, les bénévoles du CPU sont préoccupés par les menaces qui pèsent sur l'environnement.
Outre les gestes quotidiens que chacun fait ou propose de faire, certains soulignent l'ampleur des questions auxquelles nos sociétés doivent répondre ainsi que les contradictions et les incohérences de certains comportements ou décisions au plus haut niveau.

Pour enrichir et alimenter les débats, il est suggéré d'écouter sur ces questions Gaël GIRAUD, un jeune jésuite, chercheur et chef économiste de l'Agence Française de Développement.
- Pour visionner une conférence récente de Gaël GIRAUD: cliquez ici
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De Geneviève :
J’essaie de m’informer le mieux possible…mais ce n’est pas facile de s’y retrouver !
Comment organiser la production, la conservation et le transport pour nourrir tous les habitants de la planète sans détériorer l’environnement, voilà l’enjeu ?
A cette question, les spécialistes, même honnêtes, répondent de façons très diverses. Pendant que certains industriels polluent impunément notre terre, et sans compter les ambitions personnelles de certains « écologistes », faire de l’électricité avec de l’atome, des éoliennes ou du photovoltaïque, ce n’est pas le même sujet que de réintroduire des ours dans les Pyrénées : les solutions n’ont rien à voir…et elles sont parfois contradictoires.
Je suis prête à me battre pour qu’on ait des rivières propres, moins de gâchis alimentaire et moins de poules en batterie mais ce sont des choix personnels qui demandent beaucoup de débats intimes, de conscience…suivis de multiples comportements éco-citoyens, évidemment !

D'Olivier :
Pour ma part, je reconnais que ce n’est pas une question qui me parle, même si je reconnais par ailleurs que la Terre est l’enfant pauvre qui gagnerait à être soigné avant tout pour l’aider à grandir, à respirer, à trouver un nid dans les arbres. Les arbres ont une voix, autant que la faune et les humains. J’ai à entendre et reconnaître cette voix. …
Mon engagement pour l’environnement ? Je ne saurais pas dire. On a essayé d’en parler et, soit ça part dans les discours de bonnes pratiques, culpabilisant pour qui ne serait pas au "top", soit ça demanderait de se poser vraiment et de se parler simplement.
J’ai retrouvé cela dans l’échange avec les étudiants. J’ai noté en tout cas que tous se sentent impliqués par le sujet. C’est déjà beaucoup…

De François :
Voici ce que je fais ou recommande pour préserver l'environnement :
- Privilégier les produits locaux : achat auprès de producteurs de la région.
- Manger du bio, limiter sa consommation de produit carné.
- Limiter le chauffage dans l’appartement.
- Maitriser la consommation d’énergie et d’eau.
- Optimiser l’utilisation de la voiture et privilégier les transports public ou le train.
- Trier les déchets et mise en compostage des déchets organiques .

D'un autre François:
Ce que je fais
à la campagne :
- compostage généralisé de tous les déchets végétaux et domestiques possibles (dans des "cellules" réalisées à partir de palettes en bois),
- installation de 30 panneaux photovoltaïques (9 KWC), très gros investissement sans rentabilité intrinsèque se heurtant à des obstacles administratifs considérables et à une mauvaise volonté de l'agence EDF- Obligation d'achat (un "parcours du combattant" réalisé pour des raisons de" militance écologique"),
- production de légumes et fruits bio,
à Lyon :
- utilisation intensive du vélo et tri sélectif des déchets,
- restriction maximale de l'utilisation de la voiture (par ailleurs conservée le plus longtemps possible: 20 ans actuellement cf cycle de vie complet du véhicule)!.

D'un troisième François :
Mon engagement en faveur de l'environnement ?:
Pour moi, pas d’hésitation : ne me déplacer en ville qu’en vélo (ou à pied)
Exemple : toujours aller en vélo au CPU (facile, j’habite à la Croix Rousse) et revenir en vélo (courageux, pour la raison inverse !) Un regret néanmoins : en remontant, c’est plus dur, donc je rejette beaucoup de CO2, mais je n’ai pas le choix.
Moralité Il n’y a pas de médaille écologique sans revers. CQFD

D'Yves : L’ECOLOGIE, QUEL « SAC DE NŒUDS » ! (*)
EDF me convainc que la suppression des factures papier est « écologique »…mais le papier se recycle à 70% et ma facture sur internet suppose des serveurs informatiques dévoreurs d’énergie…
Oui, il y a bien les éoliennes, mais à condition qu’elles soient implantées ailleurs que chez moi (une pétition circule dans mon village). Et l’on pourra se chauffer grâce aux panneaux solaires fabriqués en Thaïlande dans des usines sans doute sans fumée…
Je peux même commander à distance ma température grâce à mon smartphone, fabriqué à base de métaux rares (chinois) dont l’extraction est très polluante.
En attendant, je fais mon jardin pour que les abeilles puissent venir y butiner…mais sans brûler les branchages superflus car c’est interdit : apportez-les à la déchetterie, me dit-on à la mairie…vous avez bien une voiture ? Mais les voitures seront bientôt électriques, donc plus de pollution ! grâce à des batteries importées de Chine sans doute par des bateaux non polluants.
Allez, arrêtons de faire du mauvais esprit : des chefs d’Etat accourent (en avion) pour discuter de tout cela dans de belles salles de conférence (climatisées)
Finalement, je vais quand même faire « un geste pour la planète » : voter pour les écologistes aux prochaines élections…mais il y a 3 partis…pour lequel voter ? et le bulletin sera-t-il recyclable ?
Un « sac de nœuds » je vous dis !
(*) Sac de nœuds : expression populaire signifiant que quelque chose est confus et inextricable. .

De Bernard : Une terre des hommes :
Qu’est-ce que je peux faire pour la terre ? Bonne question ! mais qu’est-ce que la terre ? Ce n’est pas seulement un environnement physico-chimique qu’il faut préserver mais ce sont des êtres humains avec qui je veux bâtir un monde meilleur pour tous.
Ce qui compte pour moi, ce n’est donc pas tant de chercher à prolonger ma vie sur cette terre que de permettre à chacun de mes frères humains actuels et futurs d’avoir une vie plus heureuse sur cette terre.
Souvent, bien à tort, je donne la priorité à mes préoccupations personnelles de survie ou de bien-être. « Je mange bio, je me cultive par des voyages, je m’entretiens en faisant du sport ou du vélo, je cherche à réduire ma facture d’électricité, etc. » Je me reprends aujourd'hui en posant autrement les questions, par exemple :non pas : « Ai-je bien du bio dans mon assiette aujourd’hui? » mais « Qui ai-je invité ou aurais-je dû inviter aujourd’hui pour partager mon repas ?» peu importe qu’au menu ce soit du bio ou non.
Si je choisis du bio, j’essaie de le faire d'abord pour le producteur, pour l’aider à mieux vivre, à moins courir après le productivisme, à moins mettre en péril sa santé et celle des autres, à préserver la beauté des paysages. Si je fais du sport, du ski par exemple, je rends grâce à ceux qui me permettent d’en faire, et je prends le temps de m’arrêter, de contempler la beauté des paysages, de faire partager ces moments à mes enfants ou à des amis sans chercher à accumuler les descentes ou à battre mes records ni à me demander alors si c’est vraiment écologique...
Le vrai combat pour l’environnement, me semble-t-il, est un combat contre la voracité du monde des affaires, contre ma propre voracité à consommer, contre mon obsession à vouloir prolonger ma vie et à me hisser au-dessus des autres, contre les mensonges et le matraquage de la publicité, et contre les faux-modèles de réussite. Il me paraît essentiel aussi d’agir sur la gouvernance de nos sociétés en ayant des engagements civiques et associatifs et en s'impliquant en politique.

De Pierre, l'écologie au quotidien :
Je m’efforce d’apporter ma modeste contribution (à l’image du colibri !) à la conservation de notre belle terre pour que mes enfants et mes petits enfants puissent en profiter autant que moi. Je crois ainsi que j’ai acquis quelques bons réflexes, sans tension excessive, et que je suis habitué à faire régulièrement de petits gestes tout simples d’économie, qui correspondent à des habitudes responsables, me semble-t-il … Ainsi, je veille à :
Economiser l’eau : pas de douche par principe, mais une douche rapide deux fois par semaine ; plus, si nécessaire seulement, quand je fais du sport ou me livre à des travaux de jardinage ou de bûcheronnage… Je ferme le robinet d’eau entre l’humidification de ma brosse à dents et le rinçage de mes dents. Ma femme arrose ses plantations avec l’eau de nettoyage de la salade par exemple,
Economiser l’électricité : j’éteins les lumières lorsque je quitte une pièce et j’incite mes enfants et petits-enfants à faire de même, en leur précisant que ce n’est pas pour économiser mon argent, mais que c’est pour diminuer l’importance de la production d’électricité ! J’éteins aussi tous les soirs les veilleuses des appareils électriques, de l’ordinateur, de la T V, etc. Dans ma maison de Lyon, je limite le chauffage à 19° et à ...17° dans ma maison de montagne des Hautes-Alpes. Je ferme les volets dès que la nuit tombe. D’après l’EDF, ceci économise 25% d’électricité !
Economiser le carburant : Je conduis en souplesse et, avec une voiture d’un bon niveau de gamme, je consomme moins de cinq litres aux cent kilomètres sur les grands trajets. Je prends évidemment au maximum les transports en commun et je me déplace à vélo le plus souvent possible.
Diminuer au maximum le gaspillage : je ne jette AUCUNE nourriture et suis effaré de lire que le Français jette en moyenne 28kg de nourriture par an, parfois même non déballée. J’écris mes notes et fais mes brouillons éventuels ou l’impression de mes textes à relire sur le verso des papiers reçus dans les multiples courriers inutiles (de publicité en particulier), sur le verso de mes relevés de banque, etc.
Ce qui me semble le plus important :
• Augmenter le transport des marchandises par le train et le fluvial, • Isoler les bâtiments,
• Diminuer le gaspillage du papier (en suremballages et en publicités inutiles souvent), car ce sont des forêts entières qui disparaissent chaque année,
• Diminuer la pollution électrique en limitant les publicités lumineuses,
Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Deux exemples récents :
1. L’Allemagne, sous la pression d’écologistes irresponsables, a fortement augmenté la pollution de notre atmosphère en étant passé au tout charbon !
2. Je regrette que tel ministre de l’environnement, sympathique par ailleurs, éprouve le besoin d’aller survoler la banquise pour constater qu’elle fond ! Coup médiatique peut-être, mais coût pour notre terre certainement… Il y a loin de la parole aux actes. .

D'Elisabeth :
Je coupe l'eau le temps du brossage des dents (3mn). Je la coupe en cours de douche. J'éclaire juste ce qu'il faut. Je ne laisse pas les appareils sous tension (Ordi. TV, chaîne ...). Je récupère pour la photocopieuse tous les versos des documents avant de les jeter. Je porte les déchets recyclables aux conteneurs. Je prends les transports en commun. (Golf diesel à vendre !!)

De Suzanne :
Je veille à n’utiliser que le strict nécessaire dans la consommation d’eau et d’électricité (chauffe-eau, chauffage, éclairage, ordinateur…) en éteignant ou en baissant le niveau de besoin. Je vide l’eau de lavage des légumes, l’eau de rinçage de la vaisselle dans un seau. Ces petites quantités successives remplissent mon seau et servent à l’arrosage des fleurs sur la balconnière. Le surplus sert pour les WC.
Bien sûr, je n’utilise que des produits bio pour l’entretien et le nettoyage. Ce qui ne nuit pas aux fleurs. Je fais mes achats en vrac. Je me sers de sacs en papier que je recycle à chaque fois. Je n’utilise pas de sacs plastique. Je fais le tri des déchets qui sont devenus peu importants. Je porte les déchets végétaux ménagers dans le composteur collectif du quartier, situé près du centre social, et géré par un groupe de bénévoles du centre social dont je fais partie. Avec mes voisins, nous sommes en train de créer un composteur pour notre immeuble dans un petit coin de jardin.
Mon compte bancaire est au Crédit coopératif, banque éthique, avec La NEF, qui soutiennent des initiatives écologiques innovantes. Je participe aux activités d’associations de protection de l’environnement.
in.

De Majo:
J’attache beaucoup d’importance aux économies d’énergie – plus de diesel – co-voiturage systématique quand on part à plusieurs quelque part

De Jean-Paul :
Je trie mes déchets et utilise les transports en commun. Je souhaite que la France continue à privilegier l’energie nucléaire, développe les transports en commun, utilise mieux nos voies fluviales et crée des liaisons fluviales avec les pays du nord et accentue la revégétalisation des grandes villes.

De Nicole :
Personnellement, je ne suis pas opposée à l'énergie nucléaire tant que les énergies dites renouvelables ne suffisent pas à notre consommation, mais je suis sensible à toutes ces questions, bien sûr..

D'Alice :
Pour moi, j' évite le gaspillage de l’eau pour la cuisine et le lavage des légumes dont l’eau est recyclee pour l’arrosage des plantes. Ainsi qu'en réduisant drastiquement le temps de la douche.
Énergie : gaz naturel plutôt qu'électricité mais regret d’avoir cédé à la pression pour la pose du compteur Linky. Difficile de réduire beaucoup le chauffage quand on passe des heures immobile à un bureau. Et de ne pas brancher la clim en auto par temps de canicule, quand on est migraineux. Donc deux mauvais points ici.
Tri des déchets avec 3 bacs à déchets distincts dans l appartement! Mais pas de compost sur la fenêtre......malgré une grosse consommation de légumes (bio, marché ). Privilège accordé au vrac.
Lutte contre les matériaux composés de plus de colle que de bois, contre les plastiques, privilège accordé aux meubles anciens, aux matieres naturelles, coton, velours , soie , au coûteux latex du matelas....
Mais néanmoins, aération peut être insuffisante de l’appartement dans l’illusion que la pollution automobile extérieure serait pire.
Lutte contre la consommation effrénée, pour la sobriété le plus possible. Mais jamais assez. Privilège accordé aux petits producteurs locaux de préférence, ou plus lointains, respect des chartes de protection des producteurs, refus de l huile de palme, filières durables, .. Mais aucun acte effectif contre la déforestation.
Donc une conscience certaine de la fragile préciosité de l'environnement, un penchant vers le vert, contre le nucléaire, marches contre Creys-Malville ou autres, sigle "Plutonium, nein danke" sur la 2cv. Mais guère d'engagement plus efficace ou plus militant...
Les urgences? Sortie du nucléaire, extension des parcs éoliens, sur mer et dans les cieux (A 400m de haut), énergie solaire repensée avec des panneaux solaires recyclables, éclairage réduit des villes OU produit à partir de recyclage des déchets , extension des installations de verdure en façades d immeubles, multiplication des zones arborees et des parcs, interdiction radicale des glyphosates et autres produits meurtriers, des desherbants toxiques en ville, étiquetage CLAIR des produits de consommation, classement de ces produits selon leurs apports et bénéfices, cantines en tout bio, et investissements pour stimuler les innovations techniques inspirées de méthodes traditionnelles (cf Nomade des mers. C de Chatellerault ) Et tant à faire encore..
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De Marie :
En tant qu'ancienne inspectrice régionale de l’Écologie de Savoie, je protégeais des sites paysagers de certains aménagements qui ne pouvaient se réaliser qu'en étant intégrés au paysage environnant... Je soutiens les ONG "Peuples solidaires, CCFD Terre solidaire" ainsi que Greenpeace, le WWF et la LPO.

De Lucienne :
Je pense qu'il faut tout faire pour limiter les déchets qui sont jetés dans la nature et qui polluent, inciter encore plus les gens à recycler et trouver d'autres solutions pour lutter contre la pollution de l'air.

D'Yvette :
Je suis très attentive à l’utilisation de l’eau qui va poser des problèmes dans les années à venir.

De Bernard : Pedibus cum jambis
Voici quelques suggestions pour la France :
Développer de vraies pistes cyclables et pistes piétonnes à l'image de celles des pays scandinaves. Favoriser les modes de transports doux : marche à pied, vélo. En France, 90% des écoles sont à moins de 1km du domicile. La circulation automobile intense aux abords des écoles augmente la pollution de l'air et contribue au réchauffement climatique. Contribuer avec d'autres parents, l'école et la mairie à organiser un pedibus : il s'agit d'une ligne de ramassage scolaire pédestre qui consiste à faire accompagner des groupes d'enfants à pied par des parents d'élèves suivant des itinéraires définis. quelques sites sur ce sujet : http://www.reseaumillepattes.org/pedibus/commentcreerpedibus/ http://www.prioriterre.org/ong/particuliers/a2189/mobilite-scolaire-le-pedibus.html

De Nathalie :
L'Environnement, une question ô combien d’actualité ! c’est même une urgence vitale.
Concrètement, depuis plusieurs années, je participe à des randonnées pour la planète, armée de sacs poubelles noir et jaune pour trier, une pince et des gants résistants pour ramasser les déchets abandonnés dans la nature. C’est effrayant tout ce que l’on peut trouver. A chaque fois, une c’est l’occasion de faire une information, une éducation à une sauvegarde à dimension accessible à chacun, du plus jeune enfant jusqu’aux aînés. Le plastique est la bête noire de la Nature.
Chez moi, un réflexe, faire attention à la quantité d’eau que j’utilise. J’ai été frappée par le fait que d’ici très peu d’année, l’eau aura disparu pour certains terriens….
La déforestation est aussi ciblée dans mon combat par un refus systématique de l’huile de palme.
Tout cela, c’est ma petite goutte d’eau pour sauver notre planète. Mais petite goutte d’eau fera un océan si chacun fait et invente des gestes concrets : ma petite goutte d’eau rejoignant les autres petites gouttes !
De plus, j’ai rejoint la Marche pour le climat, mouvement citoyen qui prend de l’ampleur dans beaucoup de villes, grandes, moyennes ou petites, citadines ou rurales ! En effet, les décisions doivent être politiques, pensées comme un art de vivre ensemble dans le respect de notre lieu de vie, notre planète. La solidarité seule pourra infléchir la tendance actuelle de destruction en reconstruction

D'une anonyme : qui habite dans sa bulle...
Je suis contre les déplacements qui polluent l’atmosphère, ainsi :
- Je ne prends plus l’avion pour faire des voyages–loisirs.
- Je suis contre les mariages entre jeunes (ou vieux) des différents pays car ils occasionnent de nombreux et longs déplacements (eux et en plus leurs familles qui vont les voir).
- Je suis contre le fait qu’on aille travailler ou poursuivre ses études dans un autre pays.
- Je suis contre le fait qu’on possède une résidence secondaire, surtout si elle est éloignée.
- Je suis contre la navigation des super containers qui nous apportent en 35 jours les merveilles fabriquées jadis dans nos murs ou cultivées près de chez nous.
- Je suis contre les couples qui possèdent deux voitures…
- Je suis contre les gens qui boivent de l’eau qui ne coule pas de source
(Ajout du rédacteur : - Et peut-être que je ne viendrai plus au CPU s'il déménage loin de ma bulle ! ).

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