Nos bénévoles et leurs modes de communication

REPONSES DES BENEVOLES

Ceux qui animent des cours de conversations :

Claire
Je privilégie les mails à tout le monde et réserve les SMS pour les urgences. Je n’utilise pas les réseaux sociaux Je téléphone à ma famille, aux amis et amies régulièrement. Pour communiquer avec mes étudiants : Si c’est quelques jours avant notre RDV, c’est par mail. Si c’est pour le jour même ou pour une urgence, je communique par SMS.

Philippe
Au CPU depuis octobre 2016 seulement,je communique de la façon suivante :
- avec le CPU par courriel, téléphone, et oralement sur place et je n’ai aucune difficulté de communication de ce côté-là. - avec les étudiants par téléphone, message SMS, et sur place au CPU, ou bien à l'extérieur autour d'un café, pratiquement jamais par courriel. Avec certains, il y a parfois des difficultés de communication, notamment avec des étudiants assez peu motivés et suivant mal leur propre cursus universitaire.


Un autre bénévole

J'utilise assez régulièrement une tablette pour les cours de conversation avec le lien "apprendre le français avec TV5 Monde " Je communique très régulièrement par téléphone, SMS, mail avec mes étudiants, quelquefois aussi par Skype.

 

Pour Corine
Avec le CPU ou autres bénévoles dont j’ai les mails je communique généralement par mails. Avec les jeunes par SMS, WhatsApp, et mail si c’est moi qui écris. Mes étudiants précisent qu’ils utilisent le mail de moins en moins.

Ceux qui suivent des doctorants ou des rédactions de mémoires :

Nathalie
Mes échanges avec les étudiants se font majoritairement par Internet, dans le cadre du travail de thèse, et à l'occasion, par téléphone. Mais également, à l'occasion de repas, d'une sortie, d'une visite de musée, sous la forme de la conversation courante. J'essaye de prendre soin de leurs conditions d'habitation, d'alimentation, d'assurance, de leur santé également, en leur proposant tel ou tel traitement ponctuel pour tel petit problème, ou en les adressant à un médecin. Je m'efforce également de les aider dans les démarches administratives, et même à l'occasion, notamment pour un mariage, de courir toute la ville avec l’une pour choisir une tenue vestimentaire plus appropriée. Mes relations avec les anciens étudiants se font soit par Internet pour échanger des nouvelles, soit par téléphone, avec Wechat. Les conversations peuvent être très longues, notamment pour traiter des questions ou résoudre des difficultés en rapport avec la langue française. Enfin les échanges avec les autres bénévoles se font exclusivement par Internet, en réponse aux sollicitations, du même type que celle présentement traitée. Bien sûr, le son de la voix n'y est pas, pas plus que les intonations, mais on peut espérer y être cependant présent ''de chair et d'os".... ?

Bernard
En dehors de ma présence au CPU, j'estime à environ3 à 4h par semaine le temps passé en préparation et communications à distance avec les étudiants (relecture de CV, de lettre de motivation, de mémoire, de devoirs et d'assistance aux petits soucis et questions de la vie quotidienne d'étudiant)

Anne-Marie
En ce qui me concerne, je démarre avec mes étudiants en proposant un échange de numéro de téléphone et d’adresse mail. J'insiste sur l’obligation d’être à l'heure et d’avertir si on ne peut venir. Les SMS me servent à demander des infos, des nouvelles. Quant aux mails, c'est davantage pour envoyer un topo, ou demander un exposé qu’ils ont rédigé et pouvoir le corriger

Elisabeth, nouvelle bénévole
En ce qui me concerne, je suis nouvelle au « club » et si je veux communiquer avec les collègues de FLE (Français Langue Etrangère), je les vois au CPU, aux réunions; je pratique également les mails. Le côté convivial de la table commune à midi est aussi une excellente occasion pour connaître les autres bénévoles. Avec les étudiants de mes cours, c'est le SMS qui roule le mieux. Néanmoins, je ne suis pas toujours prévenue des absences. Il m’est arrivé récemment de constater que sur 5 étudiants, 1 était présente, 2 excusés, et 2 non excusés.

Autres contributions de bénévoles :

De Geneviève
Geneviève nous rappelle comment elle procède pour pouvoir garder contact avec ses étudiants aujourd’hui et pour l’avenir… Lorsque je me présente aux étudiants de mon groupe de conversation, je leur donne mes coordonnées (Email et téléphone) et celles de mon mari, mon excellent et très dévoué secrétaire qui ne quitte jamais ses outils de travail et qui est aussi mon gourou pour l’informatique.

Pour ma part, je ne sais jamais où est mon téléphone portable. C’est un vieux modèle qui ne sert qu’à téléphoner ! Mon cerveau a toujours assimilé un appel téléphonique à un ordre. Avec les étudiants étrangers, s’ajoute le fait que, parfois, à cause de leur accent, je ne comprends pas toujours ce qui est dit. Je n’aime pas les SMS, que j’oublie de lire : Ils sont presque toujours utilisés pour poser des questions, sont donc chronophages (et bourrés de fautes de français). De plus, mon téléphone a de très petites touches et pas de commande vocale. J’utilise le téléphone, par contre, dans l’urgence d’un rendez-vous. Il m’est aussi arrivé, en direct, de soutenir le moral de l’un(e) ou l’autre grâce au téléphone, même au deuxième degré: c’est le timbre, la cadence de sa voix qui m’indique si la personne va bien ou non.

Je regarde les nouvelles de mes anciens étudiants sur Facebook, mais je ne l’utilise pas personnellement car je n’aime pas rendre publique une conversation privée. Je ne le fais que lorsque c’est le moyen de reprendre contact le plus efficacement. Par contre, j’aime me servir de mon ordinateur que j’utilise plusieurs fois par jour et que j’emporte même en vacances. Comme avec la plupart de mes amis, je communique ainsi facilement avec les étudiants et les bénévoles du CPU en joignant des photos (ou même des morceaux de films !). Je me fais un devoir et un plaisir de corriger les Emails des étudiants. Je les exhorte même à le faire pour améliorer leur écrit .Ma relation avec ceux qui m’envoient des Emails régulièrement devient souvent particulièrement amicale (et se poursuit parfois même pendant les vacances).

Mais, soyons franche, la féministe que je suis dépend en partie, pour communiquer, de son conjoint !.Maintenant que tout le monde communique surtout avec un téléphone portable, je reconnais que la situation me tient un peu à l’écart et je songe- périodiquement mais lentement à investir dans cet appareil devenu incontournable…

Geneviève avait donné des conseils sur la façon de garder des contacts avec les étudiants dans un article de l’infolettre n°12 que vous pouvez revoir ici : --->Garder contact avec les anciens

Pour montrer l’utilité des pratiques qu’elle recommande, elle cite l’exemple suivant : « J’ai, rencontré récemment Blerta, une étudiante albanaise de mon cours en 2014. Elle faisait des études d’ingénieur en électricité. Elle me dit qu’elle cherche désespérément à communiquer avec une amie chinoise qui est rentrée dans son pays. Les conseils que je donne aux bénévoles dans l’article peuvent donc intéresser aussi les étudiants. »

Sa conclusion : « On se rencontre par ces cas de la richesse du CPU, carrefour du monde : On apprend à quoi s’intéressent les étudiants du monde entier qui sont en général des étudiants de bon haut niveau, et on peut contribuer à les mettre en relation….Quel réseau ! Cela implique une prise de conscience par le CPU de l’intérêt de bien définir le profil de chacun des étudiants et de- précieusement- garder leurs coordonnées futures…avant que Google ne le fasse à notre place. »

Et un clin d'oeil pour terminer :

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