Les demandeurs d'asile du CPU ont la parole 

Quand je suis arrivée en France, j’ai tout de suite voulu apprendre la langue française. Mon copain et un ami m’ont proposé de suivre des cours au CPU. Si au début je me suis inscrite juste pour les cours, j’ai vite trouvé une ambiance très sympathique et j’ai souhaité me réinscrire pour l’année suivante. Lors de ma première inscription, je pensais que les cours étaient donnés avec l’aide d’un manuel, mais dès le premier mois j’ai constaté que ce n’était pas le cas. J’ai trouvé que pour des étudiants débutants, c'était un peu difficile. Mais j’ai toujours eu envie de continuer et de rester au CPU.

Après mon inscription au CPU, j’ai passé la semaine suivante un test de niveau et je suis entré directement dans le groupe 2. J’ai débuté les cours quotidiens (dix heures par semaine) et j’ai bien amélioré mon français en différents points : la grammaire, la conversation, l’écrit… Je suis très content de la relation avec mes professeurs et mes camarades. Par la suite, j’ai orienté sur le CPU des personnes motivées pour apprendre la langue française, comme certains qui habitent dans le même foyer que moi.

Je suis venu au CPU pour améliorer mon français et pour pouvoir l’écrire, le parler correctement et surtout perfectionner ma grammaire. Je cherchais aussi un lieu pour pratiquer la langue dans une bonne ambiance. Depuis que je suis en France, je n’ai pas trouvé d’école animée par des bénévoles aussi bien que CPU. Autrement dit, CPU est super bien, surtout les professeurs.  Grâce au CPU, je sens que je suis cent fois mieux qu’avant.

Quand je suis arrivée au foyer, je voulais bien apprendre le français. Je connaissais une fille qui habitait avec moi au même étage. Elle m’a fait connaître CPU. On est venues en novembre et nous nous sommes inscrites. J’étais vraiment contente de retrouver ici ce que je cherchais : bons cours, bons professeurs et bons amis. Le CPU me donne chaque jour envie d’avancer et d’améliorer ma langue française.

Quand je suis arrivée en France, le premier obstacle pour moi, c’était la langue ! Ou plus précisément, l’absence de langue ! L’inscription au CPU, c’était une chance pour moi ; l’espoir de prendre des cours de langue française pour avoir la capacité d’expliquer le minimum de mes nécessités quotidiennes. Suis-je arrivée à le faire ? Qu’ai-je reçu ? Bon, aujourd’hui je peux parler avec les gens sans peur d’être risible ou de n’être pas comprise. Je suis en train de préparer l’examen DELF B2 et je projette de m’inscrire à l’université et… finalement… je vous écris cette histoire courte, banale, mais vraie.

Je suis venue au CPU grâce à une assistante sociale de Forum Réfugiés. Je cherchais un cours quotidien pour améliorer mon français et j’ai trouvé ce que je cherchais. Pendant une année, j’ai progressé et j’ai obtenu l’examen DELF A2. Aujourd’hui, je continue les cours pour préparer le DELF B1. J’ai beaucoup d’amis parmi les élèves. Au CPU, il y a des activités qui aident à faire connaissance, comme des sorties, des excursions ou manger ensemble à midi. Et c’est utile. Donc à mon avis, c’est un très bon organisme pour améliorer son français et découvrir la vie en France.


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