Interview d'une doctorante chinoise sur ce qui l'a
décidé à venir en France et à s'inscrire au CPU

Thèse en Sciences politiques préparée par Jin M., doctorante chinoise

 

Titre de la thèse : Contribution de la Chine et de la Francophonie à la consolidation de la paix en Afrique occidentale.

 


 

Pourquoi êtes-vous venue en France pour faire votre doctorat ?
J'ai étudié la littérature et la langue française en Chine pour ma licence. J'ai alors découvert la beauté de la langue française ainsi que la culture qu'elle sert. Cette langue m'a donné une ouverture vers le monde francophone. A partir de là, j'ai eu l'occasion d'aller au Vietnam pour un Master 2 en français sur la francophonie. C'est dans la continuité de cette formation que je suis venue préparer à Lyon un doctorat dans le cadre du programme de partenariat qui existe entre Lyon III et mon institut à Pékin.

Comment s'est passée votre intégration à Lyon ?
Mon intégration n'a pas été très facile au départ, car c'était mon premier séjour en France et, bien que parlant déjà un peu français, j'ai eu beaucoup de mal et j'ai encore beaucoup de mal à comprendre le système universitaire français.
J'ai heureusement connu le CPU presque tout de suite par l'intermédiaire d'un Vietnamien travaillant dans le même labo que moi à Lyon III. Puis j'ai fait connaissance avec des étudiants chinois et vietnamiens et un peu plus difficilement avec des étudiants français. J'ai aussi bénéficié d'une présentation à une famille française de Lyon dont l'adresse m'avait été donnée par des artistes français venus en Chine.

Que vous apporte le CPU ?
Au CPU, j'ai d'abord participé à un groupe de conversation pour améliorer mon oral. Maintenant je bénéficie d'un accompagnement pour la mise en forme et les corrections sur la rédaction de ma thèse. Je compte présenter ma thèse d'ici un an.

Que comptez-vous faire après votre thèse ?
Je ne sais pas trop. La première orientation qui me vient à l'esprit est d'enseigner le français dans un pays étranger ou en Chine. Mais je pense me marier un jour et fonder une famille et je devrai tenir compte de cela dans mes choix professionnels. Peut-être m'orienterai-je vers un travail dans une organisation internationale, une association ou une fondation, où je pourrai utiliser ma connaissance du français, de la francophonie et de l'Afrique.

 

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