RUNZE (Chine) - Etudiant licence d’économie

Je viens au CPU parce que c’est intéressant pour connaître la culture française et pour m’entraîner à parler français.
Je suis inscrit également pour des cours d’anglais et d’espagnol.
Je trouve ici  des amis de différents pays.
J’ai rencontré beaucoup de profs très gentils, très intéressants. Ma première prof en 2010 a été très gentille, très charmante, et je l'ai admirée parce qu'elle a passé beaucoup de temps avec moi.

HSIN-I (Taïwan) - Doctorante en science du langage

Au départ je suis venue au CPU pour faire un stage d’observation du groupe en cours de français, ensuite je me suis inscrite pour avoir de l’aide pour corriger mes rapports, mon mémoire et rédiger des documents. C’est difficile de trouver des gens de façon permanente et patients pour nous aider dans les travaux universitaires.

J’aime bien venir ici parce qu’on peut connaître différentes cultures sans voyager, sans dépenser de l’argent !! Je suis là et je profite du multiculturel.

C’est agréable de déjeuner avec les gens, on discute avec les profs, on découvre la France, la vie économique et politique des gens, leur façon de penser, on discute un peu de tout.

SUZANNE : relecture de mémoires et rapports, conversation en français

Je suis au CPU depuis l’origine et cela m’apporte beaucoup, notamment par des rencontres avec des bénévoles qui sont très enrichissantes et avec des jeunes qui sont très positifs. Je fais des choses que j’aime; les étudiants sont intelligents et travailleurs, ils apprécient le CPU. On a envie de les aider en pensant qu’il y aura un bénéfice pour la France ; ça me réjouit par rapport à d’autres jeunes rencontrés dans d’autres lieux et qui ont du mal à définir leur projet de vie.

Ces étudiants apprécient énormément qu’on les invite et veulent toujours remercier avec un cadeau typique de leur pays. C’est agréable de découvrir de nouvelles civilisations et de leur faire apprécier la civilisation européenne et la culture française.

FRANCIS :  assistance en informatique

J’éprouve du plaisir à rendre service en informatique au CPU, un domaine que je trouve ludique.
Certains étudiants sont uniquement demandeurs de services : ils savent que j’ai des connaissances informatiques et ils veulent que je les applique à leurs besoins mais sans chercher à apprendre. A l’opposé, d’autres sont avides d’emmagasiner de nouvelles connaissances pour parfaire l’utilisation de l’outil informatique dont ils auront besoin plus tard.
Je sens que les étudiants étrangers auxquels j’apporte mon aide sont confiants. J’apprécie la facilité et la diversité des contacts et des discussions. Je trouve au CPU une ambiance très conviviale avec les autres bénévoles et avec les étudiants eux-mêmes.

MARIE-ADELE : conversation en français

C’est très intéressant de travailler avec des étudiants de différentes nationalités réunis dans le même groupe pour un certain temps : une Japonaise, un Chinois…
C’est important qu’ils puissent mieux se connaître, surtout quand on sait qu’ils viennent parfois de pays qui ont été en guerre entre eux.

En venant ici, ces étudiants désirent rencontrer des gens pour converser en français et souhaitent le plus souvent parler de l’actualité : « la grammaire, c’est pour l’université !»  m’a dit une étudiante. Je prends fréquemment le journal du jour comme support de travail avec eux.

CHRISTIAN : aide en conversation, vocabulaire, prononciation et lecture

Ce qui m’a le plus frappé, il y a 4 ans quand je me suis engagé comme bénévole au CPU, c’est le désir de communication, de transmission, de partage des connaissances qui anime l’équipe. Il y a ici un enthousiasme, de la chaleur, de la fraternité.
L’accueil des jeunes étrangers qui sont loin de leur pays est très important pour eux. Je n’hésite pas à les accompagner dans certaines démarches pour des formalités administratives, ou pour leur installation à Lyon. Je leur fais aussi visiter la ville.

Involontairement je me suis spécialisé dans l’aide aux étudiants chinois. La plupart sont assez timides et très polis; ils ne parlent pas forcément de leurs besoins les plus importants. Quand ils connaissent très peu le français, il faut les mettre en confiance, leur apprendre le vocabulaire, leur parler de la vie au quotidien. C'est le plus souvent par le bouche à oreille qu'ils connaissent le CPU, ce qui veut dire qu'ils apprécient l'aide qu'ils trouvent ici.